Comment devient-on avocat fiscaliste ?

Le droit fiscal est une branche très spécifique du droit français. Il relève en théorie du droit public mais nécessite d’importantes connaissances en droit privé. Il est considéré comme une des matières juridiques les plus compliquées (je suis d’accord) les plus ingrates (je ne suis pas d’accord), et les moins sexy (je ne suis pas d’accord du tout).
C’est l’ensemble des règles qui régissent les impôts et les rapports des contribuables avec l’administration fiscale.
Comme en France tout est fiscalisé, le droit fiscal au sens large nécessite de comprendre le droit des entreprises, le droit du travail, le droit financier, le droit commercial, le droit des successions, le droit des régimes matrimoniaux, le droit de la responsabilité, l’ensemble du droit public, le droit international, en un mot : tout.

Un avocat fiscaliste est un avocat qui pratique le droit fiscal. S’il est vraiment sérieux, il doit donc tout savoir. S’il est au moins un peu sérieux, il doit bien connaître le droit fiscal au sens strict, et un peu tout le reste. En pratique cela nécessite de ne faire que ça. Je ne crois pas très sérieux de pratiquer le droit fiscal en plus d’une autre branche du droit.

Il existe un “label de qualité” officiel pour les avocat fiscalistes. Il vaut ce que valent les labels de qualité. Ce label est le “certificat de spécialisation” délivré par l’école du barreau, sur examen (très sélectif à Paris). Les candidats à l’examen doivent pouvoir justifier d’au moins quatre années entières d’activité professionnelle comme avocat dans la spécialité sollicitée.

Enfin, lorsque vous rencontrez quelqu’un dans une soirée et que vous lui dites que vous êtes avocat fiscaliste, les réactions sont les suivantes :
– en général : “Mais comment peux-tu faire un métier pareil ?”
– parfois : “Ah tu es inspecteur des impôts !”
– très rarement : “Tu peux me donner ta carte ?”

Pour les étudiants qui souhaiteraient toujours embrasser cette carrière, je recommande donc concrètement :
– d’abord d’abandonner cette idée si vous êtes fâché avec les chiffres (test : soit une facture de 1.000 € TTC, la TVA étant de 19,6%, ça fait combien HT ? La réponse n’est pas 804 €) ;
– poursuivre avec assiduité des études de droit classiques à la fac, en choisissant toutes les options possibles de droit fiscal ;
– continuer au moins jusqu’à un Master II en droit fiscal, quel que soit son intitulé exact ;
– passer l’école du barreau et devenir avocat ;
– pendant ce temps multiplier les stages dans des cabinets de droit fiscal de genres divers (petits ou grands, français ou internationaux, en conseil ou en contentieux …) pour savoir ce que vous préférez ;
– ne pas vous focaliser sur des études complémentaires (science-po, écoles de commerces …) qui élargissent certes votre culture générale, mais vous dispersent trop ;
– cultiver une impertinence polie et modeste.

Dominique LAURANT

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346 réponses

  1. Je suis étudiant en deuxième année de Droit à Assas, j’ai eu la chance de faire un stage dans un cabinet de droit des affaires/pénal/social qui m’a beaucoup intéressé mais je suis décidé à m’orienter vers le droit fiscal.

    Découvrir les finances publiques m’a ouvert vers le sujet de l’impôt de manière général. Et bien que je n’ai pas cette matière au programme, j’ai un manuel provenant d’une bourse au livre que je lis assez souvent.

    J’ai à la fois un plaisir d’assimiler et un sentiment de vocation quant à l’idée d’aider le particulier à payer moins d’impôts ! Reste à découvrir la pratique et tout simplement la matière dans un amphi.

    Sur le test du chiffre, vous avez donné un résultat de calcul sur 1.000€, donc sur un montant de 1000€ HT alors qu’il s’agit de1000€ TTC. Il faut donc chercher ce que représente 19,6% dans les 1000€ et pas sur 1000€.

    solution : 1000 / 1.196 = 836,12 (HT)
    1000 – 836,12 = 163,88 (TVA)

    solution longue : je commence mal en calculant 196€ de TVA et je pige pas…

    1000 + 196€ = 1196€ TTC
    alors si
    1196/1.196 = 1.000 € (HT)
    ça veut dire que
    1000 (TTC) / 1.196 = 836,12 (HT)

    On gagne quoi, un stage en juillet ??

    1. Vous avez gagné le droit de continuer vos études, en vous disant que vous avez le niveau mathématique pour devenir avocat fiscaliste. Si vous voulez un stage recontactez-nous quand vous serez à l’école d’avocat. Bon courage.

        1. Bonjour Mad,

          « Apprendre les formules » n’a aucun sens. Le niveau à avoir est celui de la règle de trois. Il ne faut pas l’apprendre. Il faut la connaître et la maîtriser. C’est le programme de la classe de cinquième. Je recale 50% des candidats sur ce seul critère.

          Bon courage,

          Dominique LAURANT

          1. C’est surtout que vous m’avez fait peur … J’ai fais un Bac L… Mon niveau en mathématique n’est pas très haut même si j’avais eu une bonne note et j’aimais cela! En L3, on peut faire comptabilité je pense donc le prendre!
            Merci 🙂

  2. Bonjour,
    je suis un inspecteur des impots ( aujourd’hui on dit des Finances Publiques ) et je désiserais devenir avocat fiscaliste dans un avenir proche…. passer du coté obscur….tout dépend du coté où l’on est ….que dois je faire?
    merci
    Cordialement

    1. Cher Monsieur,
      A ma connaissance, en tant que fonctionnaire de catégorie A, vous devrez démontrer l’exercice du droit fiscal à temps plein pendant huit ans au moins. Mais renseignez-vous plutôt auprès du Conseil de l’Ordre des avocats : vous obtiendrez les textes applicables et les renseignements pratiques.
      Bon courage

  3. Je suis actuellement étudiante en 3ème année de droit et je souhaiterai m’orienter vers le domaine de la fiscalité pour devenir avocat fiscaliste.
    J’ai déjà eu l’opportunité d’effectuer un stage dans ce domaine qui a confirmé mon choix d’orientation. J’aimerai savoir s’il est préférable de faire un master contentieux afin de passer le concours d’avocat et ensuite de se spécialiser en droit fiscal ou de faire un master de droit des affaires et fiscalité et passer le concours après ?

  4. Bonjour,

    Je suis étudiante en droit et je souhaiterais m’investir par-là suite dans le droit fiscal, cependant je voudrais intégrer Sciences Po et faire un master des affaires européennes comprenant comme matières : Commerce International, Droit , Droit des Affaires / Fiscalité, Gestion de Projets / Organisation. Est-ce possible de faire ce master pour devenir avocat fiscaliste ? Je sais qu’il faut aussi passer le CAPA.

    Je vous remercie,

    Laura

    1. Chère étudiante,
      Sciences Po (ou un master à Sciences Po) c’est très bien, ça ne vous empêchera certainement pas de devenir avocate ni de vous orienter en droit fiscal, mais ce n’est pas là que vous apprendrez le droit fiscal. Faites plutôt un master II de droit fiscal et prenez toutes les options possibles de comptabilité, de droit des affaires, de droit des successions, de contentieux administratif …
      Bon courage.
      DL

  5. Merci de votre réponse, un master en droit des affaires et fiscalité est-ce acceptable ?

    Je vous remercie

  6. Pour être un avocat fiscaliste, il y a deux parcours :
    Le premier il faut suivre un parcours scolaire au sein d’une grande école de commerce ou sciences Po. En suite un master 2 en fiscalité ou en droits des affaires est aussi nécessaire. Donc pour répondre aux 2 dernières questions c’est possible que ce soit avec un master en droit des affaires et fiscalité ou avec un master de fiscalité d’entreprise. Il est également possible d’accéder à cette profession en suivant un DESS de droit fiscal.
    Bonne réussite à tous les étudiants !

  7. C’est vrai qu’après l’obtention du bac, la majorité des élèves sont plongés dans l’embarras du choix sur la détermination de filière à suivre. Un petit conseil, il est bien de déterminer la carrière envisagée pour éviter les années blanches et surtout la perte du temps. Donc ce sera bien de se renseigner. Ce genre de métier nécessite une formation pratique d’une durée de 4 ans au minimum a part l’étude universitaire.

  8. Un petit rappel pour tous ceux qui souhaitent accéder ce genre de métier. Pour devenir avocat, a part les examens au cours de 6 années d’études universitaire, il faut décroché le CPA (Certificat d’aptitude à la profession d’avocat).

  9. Bonjour,

    Je suis actuellement inspectrice des Finances publiques (ex impôts) depuis 11 ans (5 ans de contentieux et 6 ans de verification en brigade départementale). Je ne suis pas juriste à la base mais diplômée de l’EDHEC. Actuellement je souhaiterais quitter l’administration et me reconvertir. Je pense au conseil fiscal simple voire avec le titre d’avocat. Pour cela, il me faut obtenir une autorisation de mon administration mais aussi l’accord du barreau pour pouvoir y prétendre (avec en sus un examen de déontologie à passer). Sur le plan pratique je ne sais pas trop si je dois essayer de trouver un emploi dans un cabinet d’avocats (ne sachant pas si je peux les intéresser) ou me lancer seule (ce qui paraît présomptueux n’ayant aucune clientèle au départ) Je pense aussi que je dois compléter ma formation de fiscaliste. J’aurais aimé avoir l’avis d’ un professionnel.

  10. Bonjour,
    je suis étudiante en troisième année de droit et je souhaiterais enchainer sur un master d’école de commerce dont la première année est plus axée sur la finance et la deuxième concerne le droit des affaires, fiscalité et conseil de gestion. Pensez-vous que cela est pertinent pour exercer dans le métier de la fiscalité, ou vaut-il mieux effectuer un master en fac de droit ?

    Cordialement,

    Sandra.

    1. Bonjour Sandra,

      Pour « exercer dans le métier de la fiscalité », il faut d’abord étudier le droit fiscal. C’est à la fac que vous aurez le meilleur enseignement, pas en école de commerce. Pour devenir avocat spécialisé en droit fiscal, il faut d’abord devenir avocat et apprendre le droit. Une école de commerce ne saurait être qu’un complément. Donc, le master II de droit fiscal me semble indispensable ; une école de commerce en plus en option.
      Bon courage,

      Dominique LAURANT

      1. Bonjour avocatsfiscalistes. Je me nomme MORIE et je suis un jeune ivoirien de 32 ans titulaire d’un BTS en comptabilité et j’aimerais bien devenir avocat fiscaliste. j’aimerais avoir quelques orientations de votre part (choix d’école en france…) et quelques conseils.
        Merci

        1. Bonjour Morie,
          Après un BTS de comptabilité, pour devenir avocat fiscaliste, il faut poursuivre des études de droit jusqu’au M2 en droit fiscal, puis devenir avocat.
          Bon courage,
          Dominique LAURANT

  11. Bonjour

    Je suis en troisième année de droit privé à la Sorbonne, j’ai été passionné par mes cours de droit fiscal et de finances publiques, je souhaite devenir avocat fiscaliste.
    Paris I propose de se spécialiser en droit fiscal dès le master 1 c’est je crois une des seules universités à offrir cette possibilité, je pense choisir ce master à la fin de l’année, mais le master 2 de droit fiscal à la Sorbonne est un master recherche, j’aimerais connaître votre avis, est ce un atout de se spécialiser dès la première année de master en droit fiscal? Et surtout est ce un problème que le master 2 ne soit pas professionnel? Aurais je intérêt à changer d’université en M2?

    P.S : Merci de tenir ce forum vous êtes une planche de salut dans l’océan de bêtise que l’on trouve lorsqu’on tape « études avocat fiscaliste »

    1. Bonjour,
      Je ne connais pas assez bien les filières de la fac pour vous conseiller sérieusement aujourd’hui. Mais vos questions et vos états d’âme sont un peu secondaires. En effet, l’enseignement du droit fiscal à la fac n’est de toutes façons pas aussi poussé qu’il le pourrait. Donc, vous spécialiser dès la première année de master est très bien mais n’est pas un atout déterminant ; et un master II non professionnel n’est certainement pas un handicap. Deux conseils : 1 – n’oubliez pas de passer votre CAPA ; 2 – Essayez d’aller au fond des choses même si vos profs ne l’exigent pas : que dit la loi (mot à mot) ? L’administration n’a-elle pas une lecture orientée de la loi ? Le Conseil d’Etat a-t-il eu raison rendre telle décision ? Bon courage.

      P.S. : Tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute.

  12. Bonjour,

    Je suis pour ma part étudiante à Lyon2, en 3ème année de licence en droit public. Je connais mon souhait de devenir avocat fiscaliste depuis l’an passé, et il m’a été alors conseillé de prendre des matières en droit public, ce que j’ai fais. Cependant, maintenant que le moment des choix de Master1 arrive, j’ai quelques inquiétudes. J’aimerais être admise dans celui de Paris Sorbonne M1 Droit fiscal général, dont parlait mon camarade dans le post précédent, mais dans l’hypothèse où je ne le serais pas, je me demande s’il ne faudrait pas que je m’inscrive dans un Master1 dans le droit privé des affaires et fiscalité. L’offre fiscale + droit public n’a pas l’air très en vogue dans les facultés de droit françaises… Dites moi ce que vous en pensez, de votre connaissance du milieu, que me conseilleriez vous de faire?

    Je vous remercie par avance pour votre réponse. Salutations

    1. Bonjour,
      Je ne connais pas suffisamment les filières d’enseignement du droit fiscal à la fac pour vous conseiller de manière approfondie. En réaction à vos propos, je vous indique simplement que je considère effectivement que l’enseignement en droit fiscal est généralement lié à des filières de droit privé / droit des affaires, alors que le droit public est au moins aussi important. Les deux filières envisagées me paraissent donc adaptées… et insuffisantes.
      Bon courage

  13. Tout d’abord un grand merci pour votre article qui en aidera plus d’un.

    Au demeurant j’aurais moi aussi une question:
    Etudiant en M2 droit européen des affaires au terme d’un M1 droit des affaires, j’envisage une carrière en droit fiscal.
    A ce stade 2 options (peut être d’avantages) se présentent:
    – intégrer un M2 droit fiscal
    -intégrer l’IAE de Paris 1 en M2 gestion audit comptabilité.
    Quel choix me conseillerez vous?

    Merci par avance de votre attention

    1. bonjour,

      Je vois que vous avez fait le master 2 que je suis en train de faire actuellement, je voulais savoir ce que vous avez réussi à avoir comme master 2 cette année pour poursuivre dans la fiscalité, et où ? Car j’ai le même parcours que vous et souhaite faire la même chose 🙂

      Merci d’avance

      Cecile

  14. Bonjour,

    Je suis actuellement en deuxième année de licence d’économie à l’université de Tours.
    Hier, un prof nous a dit que notre cursus pouvait nous permettre de devenir avocat fiscaliste.
    Mais je trouve cela étrange, en effet nous n’avons pas de cours de droit dans cette licence.
    Pensez-vous qu’il est possible de continuer dans un master qui, a terme, pourrait me permettre de devenir avocat fiscaliste ?

    Voici le site de ma faculté : http://bit.ly/10pMN5J
    Avec le détail des enseignements de deuxième année : http://bit.ly/VAODfY

    Merci d’avance pour votre réponse.

    1. Bonjour,

      Je considère que des études de droit classiques, à la fac, sont indispensables pour devenir un avocat digne de ce nom, et il en est de même pour un avocat fiscaliste. Peut-être pouvez-vous passer directement en deuxième année de droit par équivalence ?

      Bon courage

  15. Bonjour,

    Je suis actuellement en activité dans un cabinet d’expertise comptable et d’audit en tant que expert-comptable stagiaire, stage qui prendra fin en juillet prochain.

    Très intéressée par le droit fiscal, et ayant eu la chance de participer à quelques missions avec des avocats fiscalistes, je souhaite devenir avocat fiscaliste indépendamment de mon diplôme d’expert-comptable.

    Je suis actuellement inscrite en Master I Droit des Affaires à la Sorbonne via le CAVEJ.

    J’envisage après l’obtention de mon master I de poursuivre par un master II droit fiscal / droit des affaires, et essayer par la suite d’obtenir le CAPA.

    Je souhaite obtenir votre avis sur ce projet ? Les choix sont-ils adaptés à mon projet ?

    En vous remerciant par avance pour votre disponibilité,

    Bien cordialement,

  16. Bonjour,
    Que recouvre exactement le terme « fiscaliste »? Peut-on être fiscaliste sans être avocat dès lors qu’il n’y a pas de représentation devant les tribunaux et dès lors que l’on considère que le conseil fiscal peut être considéré comme du conseil juridique ou comme du conseil financier? C’est une activité au carrefour des matières juridiques, comptables et financières qui nécessite souvent des connaissances supplémentaires dans d’autres disciplines pour être vraiment performant. J’aimerai connaitre votre avis sur ce point. Un expert financier peut-il porter le titre de fiscaliste?
    Cordialement

    1. Bonjour,
      Vous jouez un peu avec les mots. Les avocats aiment. Je vais jouer avec vous.
      a) Un fiscaliste est un professionnel de la fiscalité. Il peut être avocat, notaire, expert-comptable, professeur, ou salarié dans une entreprise quelconque en étant professionnel de la fiscalité.
      On peut donc bien-sûr être fiscaliste sans être avocat. « Fiscaliste » n’est pas un titre, contrairement à « avocat » ou « spécialiste en droit fiscal » qui sont des appellations réservées aux professionnels ayant passé les diplômes requis.
      b) La représentation devant les tribunaux est un sujet différent. Les avocats en sont les seuls professionnels. Dans certains cas, comme vous le soulignez, il n’est pas obligatoire de se faire représenter par un avocat ; on peut se défendre soi-même ou se faire représenter par qui l’on veut. Lorsqu’on est malade, on peut aussi aller voir un sorcier, un vétérinaire, ou votre voisine. Je préfère voir un médecin.
      c) Qu’est-ce qu’être « performant » quand on est fiscaliste ? Je considère que c’est d’abord éviter de dire, écrire et faire des bêtises ; en un mot être fiable. Comme on ne peut pas tout savoir, notamment en fiscalité, la « performance » consiste à connaître ses propres limites, et se cantonner à son domaine de compétence. Par exemple, n’envisagez pas de vous frotter au contentieux juridictionnel sans être avocat !
      Bon courage quand même.

  17. Bonjour,

    J’ai lu avec intérêt l’ensemble de la discussion mais je n’arrive pas à y trouver ma réponse.
    Actuellement en Master 2 DJCE, j’envisage l’obtention du Certificat d’études spécialisées en Droit fiscal. (Et je n’oublierai pas de passer le CAPA)
    Or, bien souvent, les professionnels de la fiscalité nous chantent souvent « qu’un bon fiscaliste est avant tout un bon comptable ».
    Je profite de cette discussion pour vous interroger directement quant aux études de comptabilité. Est-il nécessaire d’obtenir une formation complémentaire en comptabilité et/ou finance d’entreprise ? Si oui, jusqu’à quel niveau (DEC, DSCG, DEC)?
    Même si vous préconisez d’éviter les doubles formations qui nous dispersent, nous étudiants, que pensez-vous d’un Mastère spécialisé (1an) à dominante finance/comptabilité?

    Je tiens à vous féliciter pour votre remarquable site qui, comme il l’a été précisé, est un des seuls sur la toile tenus par de vrais professionnels et qui évite toutes digressions.

    Je vous remercie par avance de votre réponse.

    Respectueusement,

    O.

    1. Bonjour,

      Pour être avocat en droit fiscal, un certain niveau en comptabilité est nécessaire. Je pense qu’avec le DJCE, vous avez probablement ce niveau. Dans votre vie d’avocat, vous ne serez pas consulté sur des problématiques de comptabilité. Vous serez interrogé sur des problématiques juridiques. Il est vain d’essayer de concurrencer les experts-comptables. Chacun son métier. Le nôtre c’est le droit, et le contentieux. Mon opinion est qu’il faut aller au fond des choses. Le véritable choix est entre la médiocrité et l’exigence.
      Vous avez tous mes encouragements.

      Dominique LAURANT

  18. Bonjour,

    Actuellement en deuxième année de DCG (licence comptable) en alternance au sein d’un cabinet d’expertise comptable, je souhaite desormais après l’obtention de ma licence me réorienter vers un master à dominance fiscale pour devenir avocat fiscaliste.

    Est-ce possible sans retomber en licence de droit mais directement acceder à un master qui me permettrai de passer le barreau dans un futur poche.

    Ps : je pense que Belinda est dans le meme cas que moi mais je ne suis pas sur, je viens donc vous demander votre avis quant à cas personnel.

    Cordialement

    1. Bonjour,
      Je ne connais pas assez précisément les filières d’enseignement pour vous répondre exactement. Mais si vous voulez devenir avocat fiscaliste en ayant à la base une formation comptable, je vous recommande le plus de droit possible ; pas d’essayer d’économiser une année d’études.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  19. Bonjour,

    C’est avec grand intérêt que je lis votre post, très intéressant et complet.
    Après des études à l’université de Paris I (master 2 audit comptablité), et avec le DSCG en poche, je souhaite reprendre mes études afin de m’orienter en devenant avocat fiscaliste en plus d’être expert-comptable dans 2 ans à la suite de mon stage d’expertise comptable.
    Avec votre expérience, pensez-vous que cette double compétence est un « plus » ?

    Bien à vous,

    Isabelle

    1. Bonjour,

      Effectivement, cette double compétence est un « plus » très appréciable : le droit fiscal des entreprises est totalement lié à leur comptabilité.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  20. Merci beaucoup pour votre éclairage et vos conseils sur le métier d’avocat fiscaliste.Votre article m’a permis de consolider mon projet professionnel.

  21. Merci pour votre article. Cependant, je me permets d’être totalement en désaccord avec vous, pour plusieurs raisons.
    Certes, un cursus M2 droit fiscal est la voie royale vers la fiscalité. C’est suffisant si l’on souhaite monter son propre cabinet. Hors, dès que l’on veut faire de la fiscalité dans le cadre d’opérations complexes, comme les M&A, ou intégrer un cabinet spécialisé en droit corporate, je pense qu’il faut, bien au contraire « se disperser ».
    Je suis étudiante en IEP en administration des organisations, et j’ai prévu de faire un double diplôme à l’étranger en Science politique. Je suis aussi en master de droit des affaires, avec plusieurs cours de droit fiscal. Je m’intéresse aux relations internationales, à l’économie sociale, à la sociologie. Comment être un bon fiscaliste (dès le début de sa carrière) dès lors qu’on ne sait pas lire un bilan? La veille juridique et fiscale n’est-elle pas davantage compréhensible avec l’aide d’une bonne connaissance de l’organisation des politiques publiques nationales? Comment renseigner une ONG ou une association sur la gestion de ses charges fiscales si l’on est un profane des mécanismes de l’économie sociale? Et au sein des plaidoiries, la sociologie a toute sa place.
    Les métiers du droit évoluent. Etre spécialisé n’est plus suffisant. L’avantage des formations en IEP, des écoles de commerce, ou encore des LLM à l’étranger, c’est d’apporter aux praticiens du droit des outils de compréhension supplémentaires de leurs environnements.
    Tout comme ne pas avoir de double formation n’empêche pas l’avocat d’être capable de se cultiver et d’être polyvalent, ne pas avoir de cursus conventionnel n’est pas un frein à la carrière de fiscaliste. D’ailleurs, le droit est une matière vivante et changeante, surtout en fiscalité. L’adaptabilité n’est-elle pas la meilleure alliée du juriste?
    J’espère avoir réussi à vous convaincre que « faire ce qu’il faut » ne peut se résumer à un parcours irréprochable centré sur le droit fiscal.
    Merci encore, cher Maître, pour cet article
    Salutations cordiales,
    Lise

    1. Bonjour,
      Vous plaidez avec conviction en faveur d’études généralistes de haut niveau, comme un préalable souhaitable à l’étude du droit en général et du droit fiscal en particulier, et plus encore du droit des opérations complexes. Votre position reflète d’ailleurs, schématiquement, la politique de recrutement des « grands » cabinets. Je préfère, sans vouloir vexer qui que ce soit, les appeler les « gros » cabinets. Je crains toutefois que cette politique de recrutement soit davantage dictée par une certaine gestion statistique du « risque recrutement » que par la recherche des avocats les mieux formés, et les plus motivés et prometteurs.
      Vous semblez en outre opposer celui qui « souhaite monter son propre cabinet » qui pourrait se satisfaire d’un M2 de droit fiscal, à celui qui « veut faire des opérations complexes » et devrait donc être plus cultivé. En premier lieu, je soutiens que monter un cabinet (et le faire prospérer) est plus difficile que de travailler pour un gros cabinet. En second lieu, la complexité des problèmes posés n’est aucunement liée à la taille du cabinet, mais seulement à la situation du client et à la compétence de l’avocat. Par exemple, la fiscalité des sociétés dites « de l’article 8 » est bien plus complexe que celle des fusions. Je n’ai pas ouvert cette discussion pour vous aider à « faire carrière » mais pour devoir un bon avocat fiscaliste.
      Comprenons-nous bien. Je n’ai jamais dit ni pensé que la culture générale, qu’elle soit économique, sociologique, internationale ou autre, soit un handicap ou un problème ; bien au contraire.
      Dans ce cadre, je considère que les jeunes (et parfois moins jeunes) avocats fiscalistes ont généralement :
      – une culture générale très satisfaisante, et en tous cas bien suffisante pour exercer ce métier, même s’ils n’ont pas fait de grande école ;
      – des connaissances juridiques et fiscales insuffisantes, difficiles à combler totalement par la suite (j’englobe évidemment la comptabilité).
      Je vous souhaite bon courage quelle que soit votre voie.
      Dominique Laurant

  22. Bonjour, je suis diplômé du master 2 Gestion de patrimoine de Clermont-Ferrand, j’ai effectué mon stage de fin d’études au sein d’un Family Office luxembourgeois. J’ai ainsi eu l’occasion d’aborder quelques problématiques relevant du droit fiscal international.
    Intéressé par ce domaine, j’aimerais tenter un master 2 droit fiscal. Pensez-vous que ceci est possible sachant que je n’ai pas une formation juridique (licence et master 1 sciences économiques) ?
    En vous remerciant.
    Yann.

    1. Bonjour,
      Votre question est embarrassante, parce que ma réponse est un peu désagréable.
      Je ne pense pas que vous serez accepté en master 2 de droit fiscal après un master 1 de sciences-éco. Si c’était le cas, vous auriez ensuite des difficultés pour devenir avocat. Mais à coeur vaillant …

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  23. Bonjour,

    Merci pour votre article. Je me permets de vous écrire car je suis à la recherche de conseil …
    Mon père est avocat et je souhaite le devenir à mon tour. J’aime la fiscalité et j’ai envie d’ajouter cette spécialité au cabinet. J’ai pris du temps à trouver ma vocation professionnelle, mais je pense que cette fois-ci, c’est la bonne !

    J’ai obtenu un diplôme de commerce à l’Institut Supérieur de Gestion en 2009. J’ai travaillé dans une société de distribution d’agroalimentaire, puis j’ai été responsable d’un super-marché … Quoique bien intégré dans le monde du travail, j’ai décidé d’avoir une activité professionnelle plus exigeante sur le plan intellectuel : le droit des affaires

    Grâce aux VEA, je suis rentré directement en 3ème année de Licence de droit. je suis actuellement en Master 1 Droit privé. Je passe l’examen d’entré à l’école d’avocat en septembre. J’ai appris qu’en école d’avocat, le stage « Projet Pédagogique Individuel » pouvait consister en une formation. J’envisage, alors, de cumuler le Master 2 Droit fiscal et l’école d’avocat. J’ai envoyé mon dossier à Assas et à Dauphine. Je ne sais pas si j’ai une chance d’être pris mais qui ne tente rien n’a rien ! (moyenne licence 13 mention AB et premier semestre M1 14 …)

    Cela est possible en théorie mais est ce que dans la pratique cela est productif ? Je perçois deux problèmes :
    – Le risque de bâcler le Master 2 et son mémoire : j’ai cru comprendre que ce mémoire est très important, qu’il peut servir de « carte de visite » pour la suite …
    – le stage « Projet Pédagogique Individuel » est normalement conçu pour permettre à l’élève-avocat d’effectuer un stage en entreprise : en faisant le M2 à la place, je passe à coté d’un stage dans le service fiscal d’une société.

    Je me dis que la raison voudrait que je reporte le M2 à plus tard. En même temps, si par miracle Assas ou Dauphine m’accepte, dois-je y aller au risque de, finalement, tout faire « à moitié » ?

    Merci d’avance pour vos conseils.

    Mes sincères salutations,

    Samuel

  24. Bonjour et merci pour cet article.

    Je suis actuellement en 1er année d’un DSCG (Diplôme supérieur de comptabilité et gestion) et ayant fait pas mal de droit compris dans mon emploi du temps (droit fiscal, des sociétés …) je voudrai savoir s’il est possible d’intégrer un M2 en droit fiscal pour devenir avocat fiscaliste.

    Merci de votre aide,
    Cordialement

  25. Bonjour,

    Je me permets une question sur ma situation personnelle : parcours de droit initialement (licence, puis maîtrise), puis diplômé d’un Master 2 en école de commerce (finance, comptabilité, et gestion de patrimoine), et en cours d’être diplômé d’un Master 2 en fiscalité personnelle.
    Je m’interroge sur le meilleur parcours pour devenir avocat fiscaliste :
    – devenir avocat par la voie classique ; mais cette voie me semble pleine d’embûches, et les débuts sont généralement difficiles (pour trouver les stages, puis collaborations, mais aussi financièrement) pour qui n’a pas le réseau adéquat,
    – ou devenir inspecteur des finances publiques et basculer dans l’avocature au bout de 8 à 10 ans (là, la difficulté se situe plutôt au niveau de la réussite du concours).

    Qu’en pensez-vous ?

    Je vous remercie pour vos conseils.

    1. Bonjour,
      Je vous recommande la voie classique. A l’école du barreau, vous ferez connaissance de nombreux futurs avocats non fiscalistes, qui seront pour vous des apporteurs d’affaires.
      Par ailleurs, un ancien inspecteur des finances publiques devenu avocat n’a pas le droit d’attaquer l’Etat pendant huit ans. C’est pour le moins gênant dans notre spécialité. Enfin, la tournure d’esprit de l’avocat s’acquiert un peu à l’école du barreau ; à l’ENI, vous apprendrez un peu de droit fiscal, mais sûrement pas la « bonne » tournure d’esprit, celle de l’indépendance.
      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  26. Bonjour,

    Tout d’abord, merci pour votre article.

    J’aimerai savoir quel parcours vous avez personnellement effectué afin de devenir avocat fiscaliste.

    Cordialement

  27. Bonjours
    Apres un M1 droit patrimonial immobilier et notarial, et un M2 de fiscalité personel et du patrimoine en cours de validation a la fac paul cezanne aix en provence
    penser vous que se master soit adapter pour faire avocat fiscalite.

    Merci pour se blog si instructif

    Cordialement

  28. Bonjour
    Je suis un ivoirien de 36 ans.je suis arrive en france il ya seulement. 4 moi.a la base je suis titulaire dans ‘mon pays d’un BTS en finances comptabilite et d’une maitrise en droit des affaires.je voudrais donc m’inscrire a l’universite en master droit des affaires et fiscalite pour devenir un avocat fiscaliste.mon projet est il realisable vu mon -age et la formation. Acquise en cote d’ivoire ?conseillez moi s’il vous plait car je suis actuellement deboussole .je vous informe par ailleur que j’ai obtenu en italie le statut de refugie. politique. Ce statut me permet-il d’etudier en france ? Merci

  29. bonjour,
    je suis titulaire d’une capacité en droit et je viens de terminer ma licence de droit privé. j’ai pour projet de faire un master 1 « droit économique et relations d’affaires », m inscrire a l IEJ dans le but de préparer le CAPA, toutefois, je pense finir par un master 2 étant un master spécialisé en école de commerce orienté en droit fiscal et management. suis-je sur la bonne voie pour exercer un métier me passionnant. mes choix d’études me porteront-ils vers un maximum de débouchés?. merci de votre réponse.

    1. Bonjour Olivia,

      Je vous confirme que le droit constitutionnel est une branche (fondamentale) du droit public. Et très importante pour le droit fiscal depuis la QPC.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  30. Bonjour,

    Ma question est simple : Peut-on s’orienter vers le Droit Fiscal (devenir avocat fiscaliste) avec un Master 2 Droit des Affaires (Avec une seule matière intitulée « Droit fiscal » mais à côté il y a bien évidemment droit financier, boursier etc) ? ( Et obtention du CAPA etc mais cela va de soi…). Et que dites-vous de choisir cette spécialisation et d’en plus faire un LLM du type « Droit des Affaires Chinoises » (ce n’est absolument pas l’intitulé exact)

    Par avance merci,

    Cordialement,

    Sarah.

    1. Bonjour Sarah,

      Vous pouvez vous orienter vers le droit fiscal même si vous en avez peu appris en Master 2. Mais il faut alors essayer de compléter votre cursus dans cette voie et faire des stages en cabinet de droit fiscal. Les « affaires chinoises » sont sûrement intéressantes, peut-être lucratives, mais elles vous éloignent de votre objectif.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  31. Bonjour Maître,

    Je voudrais avoir votre avis sur le Diplôme Universitaire. Effectivement, actuellement en première année de Master mention droit des affaires, je souhaite m’orienter vers la fiscalité des entreprises et in fine devenir avocat fiscaliste. Par ailleurs, j’envisage de faire, en parallèle, un diplôme universitaire de fiscalité et comptabilité pour optimiser mes chances lors du dépôt de candidature du Master 2 Fiscalité des affaires que propose ma faculté (Université Lille 2).
    Cependant, j’aimerai avoir votre avis sur ce choix. Est-ce judicieux?

    Il est vrai que dans l’hypothèse où le DU serait inutile pour le parcours que j’envisage, j’aimerai m’inscrire dans mon IEJ pour pouvoir passer le CRFPA en fin d’année universitaire. Ainsi, outre la réussite ou non de ce dernier, je pourrais acquérir une expérience non négligeable.

    Merci par avance pour votre réponse (et pour cet article) et veuillez agréer, Maître, l’expression de mes sincères salutations.

    Un lecteur assidu.

    1. Bonjour Monsieur,

      Un DU en complément, c’est très bien, mais seulement en complément. Le plus important est de vous concentrer sur votre parcours principal en allant au fond des choses.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  32. Bonjour,

    je viens de lire attentivement votre article fort intéressant concernant le métier de fiscaliste, vous y précisez que le droit fiscal au sens large nécessite une connaissance approfondie dans tous les domaines du droit, or, je ne peux malheureusement pas me spécialiser et approfondir toutes les matières, des priorités sont donc à définir et je souhaiterais être aiguillé sur certains choix.
    En effet,je suis actuellement en deuxième années de droit et science politique et je doit choisir deux matières fondamentales au cours de la troisième année, j’hésite actuellement entre quatre combinaisons possibles ci-dessous :

    #1. Droit des affaires (droit commercial général) & Droit du travail (relation collective)
    #2. Droit des affaires (droit commercial général) & Droit civil (Contrats spéciaux)
    #3. Droit des affaires (droit commercial général) & Droit public international (système juridique international)
    #4. Droit des affaires (droit commercial général) & Droit administratif (responsabilité des personnes publiques)

    Voilà, j’aimerais obtenir votre avis sur la combinaison la plus pertinente afin de poursuivre vers un Master droit des affaires et fiscalité.

    Cordialement.

  33. Bonjour,
    Grand merci pour votre éclairage.
    Titulaire d’un doctorat de droit public (finances publiques) et du CAPA (2004), je souhaite devenir avocat fiscaliste. Je précise que je n’ai jamais exercé la profession d’avocat. Depuis l’obtention de mon diplôme, je suis dans l’enseignement du droit public en général (et du contentieux des contrats publics en particulier depuis deux ans). Je suis en train de bâtir un projet professionnel avec la perspective de devenir avocat fiscaliste. Vos précieux conseils et vos pertinentes indications me seront d’une utilité substantielle.
    Merci d’avance. Cordialement.

    1. Bonjour Monsieur Da Costa,
      Dans votre situation, le risque est de vous complaire dans la théorie (domaine passionnant au demeurant) et de négliger l’aspect concret des dossiers. Le cas échéant, tournez-vous vers les avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de Cassation.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  34. Bonjour,

    Je suis dans une situation un peu différente de celle des autres et j’aimerais connaître votre avis:

    Je suis italien, diplômée equivalence M2 en droit généraliste (car en Italie y a un seul parcours pour tout le monde), Arrivé en France j’ai exercé dans les procédures collectives et dans le contentieux, sauf découvrir 3 ans après que je détestait vraiment ce travail et que j’aurais aimé plutôt être fiscaliste.
    Me trouvant dans l’impossibilité d’accéder à des postes de fiscaliste, j’ai décidé de fréquenter un autre Master 2 en droit fiscal à Paris.
    Pensez-vous que une reconversion sera-t-il possible?

    Merci par avance

  35. Maître,

    Un grand merci pour votre article ainsi que pour toutes les réponses apportées aux internautes, qui me permettent d’envisager mon futur proche avec plus de sérénité.
    Votre seule page internet vaut mieux que tous les conseils qui m’ont été prodigués depuis trois ans en faculté de droit.

    Merci !

  36. Bonjour,
    je suis étudiante en 3ème année de droit et je voudrais tenter l’examen d’avocat afin de devenir avocat fiscaliste. J’envisage de faire mon M1 à l’étranger ou au moins un semestre du M1. Concernant les M2 je voudrais candidater soit pour le droit des affaires internationales soit pour le droit comparé mais du coup je n’aurais pas fait du droit fiscal. Je voudrais savoir si en ne faisant pas mon M1 droit des affaires en France je pourrais quand même rattraper le retard dans le domaine du droit fiscal.

    1. Bonjour Sophie,

      D’un point de vue purement théorique, vous pourrez évidemment rattraper votre retard si vous le voulez vraiment.
      Mais vous aurez un problème de crédibilité : arriverez-vous à convaincre un maître de stage de votre motivation pour le droit fiscal ?

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  37. Monsieur,

    Tout d’abord je vous remercie pour votre site internet qui m’est très utile. Cependant j’ai une question à vous poser qui porte sur le choix des matières que j’ai à effectuer. Ce choix doit être judicieux étant donné que j’aimerai devenir fiscaliste.

    Je suis actuellement en L2 de droit à Strasbourg. Pour le semestre 3 j’ai pris les matières suivantes: en TD j’ai suivi droit des obligations et droit administratif. Pour les matières qui ne sont pas des matières à TD j’ai suivi droit institutionnel de l’UE, droit processuel, droit privé en langue anglaise et finances publiques.

    Pour le semestre 4, j’hésite beaucoup. En effet, j’ai lu plus haut que le métier de fiscaliste exige une bonne connaissance dans tous les domaines. C’est pour cela que je n’arrive pas à choisir.
    Je dois choisir deux matières à TD parmi droit administratif, droit des obligations et droit pénal. Je devrai tout de même assister à la matière non choisie mais ce ne sera pas une matière à TD.
    Ensuite, je dois choisir trois matières parmi: contrats spéciaux, droit commercial, droit des politiques et actions de l’UE, finances locales, histoire de l’Etat et des grands services publics, droit public en langue anglaise et vie politique contemporaine.
    J’ai pensé prendre contrats spéciaux, droit commercial et finances locales. Qu’en pensez vous ?

    Comment choisir ses matières en L3 et M1 par la suite ? Privilégier le public plutôt que le privé ? Faire un mélange des deux ?

    A priori, après la licence en droit, je souhaite faire un master en droit des affaires à Strasbourg. La faculté de Strasbourg ne propose pas de M2 droit fiscal et donc je pense suivre le M2 Juriste et conseil d’entreprise. Ensuite je souhaite passer le CAPA et le DJCE.
    Si j’arrive à faire tout cela, est ce que j’aurai un bagage suffisant pour être un bon fiscaliste ?

    D’avance, merci pour votre réponse !
    Respectueusement,
    Jérôme

    1. Bonjour Jérôme,

      Pour votre semestre 4, les trois matières sont fondamentales. Choisissez en fonction des rumeurs ou de votre feeling.
      Je suis d’accord avec votre choix d’options.

      Pour votre L3 et votre M1, privilégier le droit privé me semble préférable dans l’optique d’un DJCE et du CAPA.

      Quand vous aurez suivi tout ce cursus, vous n’aurez pas un bagage suffisant pour être un bon fiscaliste. Vous aurez simplement marqué votre intérêt pour la matière, et il vous restera l’essentiel à apprendre, en cabinet.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  38. Bonjour à tous,

    Je serai théoriquement diplômé d’un DSCG (diplôme supérieur de comptabilité gestion) en novembre 2014. Cette formation est assez chargée en droit, notamment fiscal.
    Hésitant encore entre le métier d’expertise comptable et d’avocat fiscaliste je fais appel à vous pour connaitre le meilleur enchainement pour passer d’un DSCG à avocat fiscaliste. mon idée était de faire un master spécialisé en fiscalité puis passer le CPA dont vous parlez plus haut.
    Mais e suis-je pas un peu creux en droit pour prétendre à ce certificat?

    1. Bonjour,
      J’ignore l’enseignement de droit suivi en DSCG. Mais effectivement, vos lacunes sont probablement en droit. Si vous êtes motivé, je ne doute pas que vous puissiez toutefois rattraper votre retard sur un étudiant en droit classique. Mon conseil : allez donc interroger des experts-comptables et des avocats fiscalistes, faites-vous votre idée, et décidez-vous ! Ensuite, foncez !
      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  39. Bonjour,
    Je me présente je suis actuellement en Terminale S et je m’intéresse de plus en plus au métier de Fiscaliste. En revanche, je n’est pas énormément d’informations sur le sujet. Je voulais tout d’abord savoir si mes moyennes serait suffisantes pour intégrer l’année prochaine une université de droit (Environ 12 en maths, 11 en SVT et 7 en physique). De plus je voulais savoir si la sélectivité est forte, et si les études pour devenir fiscaliste sont difficile.

    Cordialement.

    1. Bonjour Mademoiselle,
      Pour devenir fiscaliste, je vous recommande :
      a) d’arrêter les fautes d’orthographe ;
      b) de vous inscrire en fac de droit en prenant toutes les options possibles liées à la comptabilité et au droit fiscal ;
      c) poursuivre jusqu’au Master II (5 ans), puis passer l’école du barreau.
      La sélectivité est assez importante, et variable selon les facs. Pour l’entrée en fac et vos moyennes, je n’en sais rien. Mais si vous êtes déterminée, foncez, vous y arriverez !

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  40. Bonjour,
    Je suis responsable juridique dans l’administration depuis 9 ans, titulaire d’un DESS droit public économique (Paris I) et plutôt spécialisé dans les contrats publics (bien qu’ayant touché à beaucoup de matières juridiques, y compris le droit fiscal).
    Je ne suis pas fonctionnaire mais agent non titulaire.
    J’envisage de me reconvertir dans le droit fiscal avec la perspective de devenir avocat (sur équivalence) ou conseiller fiscal, pourquoi pas, à l’étranger. Selon vous, le passage du droit public au droit fiscal est il envisageable au regard des perspectives d’embauche ?
    Par avance, je vous remercie et excellentes fêtes de fin d’années.
    PAZ

    1. Bonjour,

      Le droit fiscal fait partie du droit public. Ceci dit, avec une formation de publiciste mais rien de spécifiquement fiscal, vous partez de zéro. En outre, il me paraît bizarre de devenir avocat à l’étranger quand on est de formation française. Un français ayant un problème de droit fiscal avec l’administration fiscale française aurait-il l’idée de consulter un avocat étranger ?

      Je vous souhaite en tout état de cause bon courage.

      Dominique LAURANT

  41. Bonjour, je étudie actuellement en 1ère année à l’EDHEC suite à deux années de classes préparatoires et je suis en parallèle une L2 à la Sorbonne via le CAVEJ. Mes projets professionnels n’étaient pas vraiment figés après le baccalauréat mais désormais je sais que je veux devenir avocat fiscaliste. Je suis dans une situation d’arbitrage et j’aimerais chercher conseil auprès de vous : arrêter l’école et me concentrer sur un cursus de droit à la fac dans l’optique de décrocher un bon M2 et le CAPA ou faire les deux en même temps au risque de me disperser de perdre des années en école avec une formation juridique moindre. Je vous remercie par avance de votre réponse.

    1. Bonjour,
      Je ne me rends pas compte de la quantité de travail que nécessite une scolarité à l’EDHEC. Je crois que le plus dur est d’y entrer. Si le travail n’est pas trop prenant, comme je le crois, vous pouvez sûrement mener les deux de front en privilégiant vos études de droit. En cas de difficulté, je vous suggère d’en parler directement au directeur des études de l’EDHEC, et lui demander par exemple une année de césure si cela vous semble utile.
      Je ne recommande pas particulièrement les double formations ; mais maintenant que vous êtes à l’EDHEC, ce serait bête de renoncer à un diplôme valorisant en début de carrière.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  42. Bonjour,

    Tout d’abord je vous remercie pour tous ces précieux conseils.
    Je suis étudiante en troisième année de licence de droit spécialisée en droit public.
    1) A votre avis, est t-il cohérent de postuler pour un master droit des affaires et fiscalité donc un master principalement de droit privé sachant que j’ai un parcours de publiciste ?
    2) Le juriste fiscaliste doit-il maîtriser les mathématiques à la perfection ou simplement maîtriser les fondamentaux (pourcentages, conversion TTC =>HT, amortissement…). En clair, les calculs tels qu’ils sont pratiqués par un fiscaliste sont-ils accessibles ou bien cela nécessite un entraînement poussé ?
    3) quelles sont les principales qualités requises pour exercer ce métier ?
    4)Enfin, qu’est-ce qu’on peut envisager à l’issue d’un master 1 droit fiscal (mis à part un master II droit fiscal).
    Je vous remercie infiniment pour tous ces éclaircissements.

    1. Bonjour,

      1) Postuler pour un master de droit des affaires et fiscalité avec une licence de droit public est réaliste, surtout si vous avez conscience de vos lacunes et essayez de les combler.
      2) Le niveau mathématique nécessaire est simplement la (bonne) maîtrise de la règle de trois. Il faut notamment avoir une vision immédiate des ordres de grandeur et des pourcentages. Quelques notions de mathématiques financières sont aussi bienvenues.
      3) Je dirai que la principale qualité d’un fiscaliste est la fiabilité : ne jamais écrire une bêtise, ce qui est très difficile. Il faut lutter contre deux tendances naturelles : vouloir rendre service (et donc répondre à une question) même quand on ne sait pas, et faire confiance alors que les gens écrivent souvent n’importe quoi (qu’il s’agisse des clients, des inspecteurs des finances publiques, des députés…).
      4) Un master 1 de droit fiscal vous donne une petite culture générale sur la matière fiscale. Tout étant soumis à l’impôt en France, c’est une bonne ouverture pour toute voie professionnelle en rapport avec l’argent.

      Bon courage

      Dominique LAURANT

  43. Titulaire du dscg et mémorialiste expert comptable , inspecteur des finances publiques, est-il possible de faire valoir la passerelle de l article 98 pour devenir avocat fiscaliste ?

  44. Bonjour,

    Suite à un Magistère/ M2 DJCE spécialisé en droit fiscal, j’ai intégré un Master 2 Comptabilité, contrôle, audit – CCA (ex-MSTCF). Je compte passer mon DSCG en septembre-octobre 2014. Actuellement en stage d’expertise comptable – CAC, je me rends compte que je n’avais pas choisi le droit par hasard. Or, ne pouvant pas passer mon barreau cet été au risque de manquer les deux examens, me conseilleriez-vous de :
    – partir 6 mois à l’étranger (pays anglophone) et rentrer passer le barreau au cours de l’été 2015;
    – faire un stage en droit fiscal et passer le barreau au cours de l’été 2015;
    – entrer en cabinet d’avocat et bénéficier des dispositifs de thèse CIFRE (3 jours de cabinet, 2 jours de thèse) afin de réaliser une thèse en droit fiscal tout en étant rémunéré et obtenir à terme le titre de docteur et l’accès à l’école d’avocat ?

    Je précise qu’à terme et après des années d’expérience, je compte monter mon cabinet en conseil et contentieux fiscal.

    J’attends votre réponse avec impatience.

    Respectueusement,

    Olivier

    PS : Bravo pour vos site et blog !

    1. Bonjour Olivier,

      Merci pour vos félicitations. Recevez les miennes pour votre déjà beau parcours.
      Un stage de 6 mois dans un pays anglophone n’a d’utilité concrète que pour être embauché dans un cabinet anglo-saxon. Ce n’est pas forcément là que vous apprendrez au mieux le conseil et le contentieux en droit fiscal.
      Le travail à temps partiel me plaît peu : la dispersion empêche la concentration (pléonasme, je sais), et l’implication sur les dossiers. Votre thèse aussi risque de s’éterniser.
      Je vous conseille clairement le stage en droit fiscal et l’école du barreau à l’été 2015.
      Vous pouvez aussi passer les deux examens EN 2014 : la chance ne souris qu’aux audacieux (surtout s’ils sont déterminés et travailleurs).

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  45. Je ne suis qu’en dernière année de collège donc en 3e et je me pose des questions sur mon avenir. J’aimerai savoir quel est pour vous le meilleur moyen de parvenir au métiers d’avocat Fiscal. Quelles serai les études a suivres, la fillière la mieux adaptée pour mon entrée au lycée, le meilleur parcour a emprunter sachant que je suivrais vos conseils a la lettre! ^^
    Mon entourage ne m’aide pas vraiment car certains me disent: « T’es sûr que tu veux faire ça? Tu va passer ta vie a l’école »et tout…
    Moi j’ai besoins d’être sûr du chemin que je vais emprunter et c’est pour ça que je m’adresse a vous qui avez l’air d’être un vrai professionnel.
    Quand je cherche sur internet je tombe plutôt sur ça:
    Niveau bac + 5 et plus
    Master dans le domaine du droit fiscal
    DJCE (diplôme de juriste-conseil d’entreprise)
    Diplôme d’école de commerce, avec une spécialisation en finance
    CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat)
    Ou encore:
    la filière juridique et la filière comptable. BAC+5 type M2 droit fiscal, droit des affaires, sciences juridiques et financières, droit économie et gestion, Master professionnel en finance d’entreprise, DCG et DSCG.

    En attente de votre réponse. 🙂

    1. Bonjour Mademoiselle,

      Vous êtes bien jeune pour vous déterminer vers une carrière d’avocat spécialisé en droit fiscal. Si vous persistiez dans cette voie, je vous recommande :
      – de manière indispensable : suivre un cursus classique en fac de droit jusqu’au M2 de droit fiscal (donc au moins cinq ans d’études après le BAC), puis l’école d’avocat et le CAPA (donc encore deux ans) ;
      – en complément éventuel : Bi-deug, école de commerce, études de comptabilité, etc.
      Au stade du lycée, je n’ai aucun conseil particulier à vous donner : n’importe quelle filière peut vous permettre d’entrer en fac de droit. Etant donné les applications chiffrées, je recommanderais plutôt un bac scientifique (mais ce n’est pas indispensable).
      Bon courage,

      Dominique LAURANT

      1. Pourriez vous me décrire de façon la plus précise que vous puissiez quel sont les inconvénient que peuvent présenter ce métier?

  46. Bonjour,

    Merci à vous pour vos conseils.

    Je suis actuellement en M1 de droit public très orienté constitutionnel, donc pas de finances publiques ou autre matière du genre…
    Après mure réflexion, je souhaite me réorienter en droit fiscal.

    – Pensez-vous que j’ai la moindre chance d’intégrer un m2 de droit fiscal dès l’année prochaine ?
    – Dois-je simplement refaire un m1 droit des affaires / droit fiscal ? Et comment, à ce moment-là, apporter un plus à ma formation…?

    Il se trouve qu’avant mon master 1, j’ai fait une année de césure (travail / voyage). C’est un plus je pense. Sauf qu’avec la perspective de recommencer un m1, j’ai peur d’avoir une image « d’étudiant qui traîne »…

    1. Bonjour,

      Je ne suis pas parfaitement informé des conditions d’admission dans les M2 de droit fiscal. Je crains que la sélection soit importante à l’entrée. Mais je crois surtout que le bon critère de sélection d’un professeur ou d’un recruteur, ce n’est pas le passé d’une personne ; c’est son futur. Le passé ne sert que de tentative de révélation du futur ; et l’on sait que c’est un mauvais indice mais qu’on n’a pas mieux. Donc, à défaut d’un passé idéal, essayez donc de prouver votre motivation. Ecrivez personnellement au Professeur. Demandez-lui son avis. Il fera souvent de la place à un élève motivé.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  47. Maître Laurant,

    Merci pour vos articles qui sont riches et clairs.

    Je serai très prochainement diplômé de Sciences Po Bordeaux (fin 2014) et je souhaiterai pouvoir compléter ce diplôme par une spécialisation en droit fiscal. Quelle formation me conseilleriez vous?
    Est ce que cela vous semble faisable de postuler directement à un M2 en Droit fiscal de l’entreprise?

    Je vous remercie par avance de votre réponse.

  48. Bonjour,

    Actuellement en Master II Gestion de patrimoine à Clermont-Ferrand et en stage au sein de la BNP banque privée axé sur les problématiques propres à la fiscalité espagnole, j’ai effectué auparavant un cursus juridique de droit et droit des affaires au sein de l’Université Montesquieu Bordeaux IV.
    Je souhaiterais désormais me diriger vers la profession d’avocat traitant de problématiques propres aux domaines du droit fiscal du sport et à celui de la fiscalité patrimoniale.
    Pour ce faire, je compte demander un nouveau Master II DJCE, celui de Bordeaux précisément afin d’une part de suivre une nouvelle formation reconnue et d’autre part de parfaire une double formation en gestion et droit des affaires.
    Aussi, pensez vous aujourd’hui que ce choix soit cohérent et pertinent ? Ou devrais-je réaliser un autre second Master II ? Ou encore ne pas suivre un nouveau diplôme du tout ?

    Je vous remercie de l’attention portée à ma demande.

    1. Bonjour Raphaël,

      Le DJCE est une très bonne formation. Mais une année en cabinet vous formera plus qu’une année de n’importe quel Master II. Donc, le DJCE vous servira surtout à entrer dans un cabinet qui sélectionne sur diplômes.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  49. Bonsoir,
    Notaire en province, j’envisage d’utiliser la passerelle visée à l’article 98 du décret du 27 novembre 1991 afin de devenir avocat spécialisé en droit fiscal.
    Thésard en fiscalité de l’urbanisme, titulaire du DSN, et du M2 de droit fiscal approfondi de DAUPHINE, je souhaiterais savoir s’il est difficile de bénéficier de ladite passerelle pour s’inscrire spécifiquement au barreau de Paris (au fait le stage d’un an est-il obligatoire ?). Si cela semble possible, ce profil est-il intéressant et compatible avec l’obtention assez rapide de la spécialisation.
    Merci de votre réponse.

    1. Bonjour Maître,
      Je ne connais pas bien les voies parallèles d’accès à la profession. Vous devriez vous renseigner auprès de l’ordre des avocat du barreau de Paris, ou du CNB. Autant que je sache, votre doctorat en droit fiscal vous dispensera de l’examen de spécialité, mais pas d’une pratique préalable de quatre ans. A part çà, votre formation semble très sérieuse.
      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  50. Bonjour Maître,

    je suis un simple particulier qui se bat avec les arcanes de la déductibilité des intérêts d’emprunt de mon revenu foncier. Je suis prêt à payer pour obtenir des certitudes qui me fassent l’économie d’un rescrit ! :-))

    Voilà : j’étais propriétaire indivis d’une maison avec ma désormais ex-conjointe jusqu’en Mars 2013, laquelle maison dispose d’une boutique donnée en location à une société tierce. A notre séparation, j’ai :
    – racheté la part de Madame dans la maison en lui réglant une soulte,
    – refinancé les 2 prêts établis sur nos 2 têtes qui nous avaient servi à acquérir l’ensemble.

    Tout cela fut fait au moyen d’un nouveau prêt, consenti par la même banque que celle qui nous avait financé l’achat initial.

    Dans la mesure où la boutique représente un tiers de la surface de la maison, j’avais coutume de déclarer un tiers des intérêts d’emprunt de nos prêts principaux en case 250 de ma 2044.

    Aujourd’hui, j’hésite entre 2 lectures du droit (http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/3974-PGP.html)

    1°) Le nouvel emprunt constitue un emprunt substitutif et à ce titre, les intérêts d’emprunt admis en déduction ne doivent pas excéder ceux des emprunts initiaux. Dans ce cas, je dois conserver mes tableaux d’amortissement initiaux et déclarer le tiers de la nouvelle DIT du nouveau prêt (cf CERFA 50157 #18 page 11 et 12) ET NE PAS DECLARER mes frais de prêt

    2°) Le nouvel emprunt est bien contracté pour la conservation, l’acquisition, la construction, la réparation ou l’amélioration des immeubles donnés en location (d du 1° du I de l’article 31 du code général des impôts (CGI)), la spécificité étant que le vendeur est l’indivision constituée par mon ex et moi-même et l’acquéreur seulement moi. Auquel cas, les intérêts du nouvel emprunt ainsi que les frais de prêt sont déductibles.

    Une plateforme de conseil en ligne me dit de tenter de déclarer selon 2°), mais j’ai moyennement confiance….

    Merci d’avance de vos remarques ou propositions.

    Bien Cordialement,

    Philippe.

  51. Bonjour,
    Je commence tout juste mes études de droit, dans le but de devenir avocat fiscaliste.
    J’ai bien compris le parcours à suivre, grâce à vos articles et vos réponses.
    Cependant, j’aurais besoin d’un conseil.
    Je souhaiterais partir à l’étranger, pour y travailler et y vivre ensuite.
    En Australie ou États-Unis.
    Je me demande donc, à quel moment devrais-je partir ?
    Durant mes études ? Si oui, à quel moment, après la licence, les masters, la capa?
    De plus, faut-il me spécialiser en droit international des affaires par ex ?
    Ou bien vaut-il mieux patienter, et partir une fois ma capa en poche ?

    Bien cordialement.

    Mélissa.

    1. Bonjour Mélissa,

      Vos deux projets sont difficiles à concilier. Si vous devenez avocat fiscaliste, vous serez experte du droit fiscal français… qui n’intéresse pas beaucoup les étrangers. Vous pouvez viser les très gros cabinets internationaux qui ont par exemple un département droit fiscal français à NY ou à Londres. Mais les places sont rares. Vous devrez être bilingue.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  52. Bonjour Maître,
    je suis titulaire d’un Master 2 en droit et fiscalité de l’entreprise (2013). Après ce dernier j’ai eu la chance de faire un stage de 6 mois dans une direction juridique d’un grand groupe français, stage orienté surtout technique contractuelle et juridique « pur », qui m’a bien fait prendre conscience que j’étais définitivement plus attiré par la fiscalité.
    Je prépare le CRFPA pour septembre 2014 et je m’interroge sur le fait de continuer sur un M2 CCA en alternance (chez un expert comptable par exemple) qui s’intégrerait dans la formation d’avocat (PPI), si bien sur je réussis à obtenir le CRFPA.
    Pensez vous que cette expérience comptable constitue une plus value pour l’exercice de la profession d’avocat fiscaliste?

    Respectueusement.

    François G.

    1. Bonjour François,

      Oui, une formation complémentaire en comptabilité est intéressante et constitue une base de connaissances intéressante, par exemple pour toutes les vérifications de comptabilité. Ceci dit, nous sommes payés pour être plus forts que les experts comptables (et les inspecteurs du fisc) en droit fiscal, pas en comptabilité.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  53. Bonjour,

    Je suis actuellement en terminale littéraire et je voudrais savoir si cela était possible de devenir avocat fiscaliste et si oui, où devrais aller l’an prochaine? Une université,une fac ou une prépa?

    Cordialement,
    Romane Gélis

    1. Bonjour Romane,
      Vous pouvez devenir avocate fiscaliste si vous maîtrisez la règle de trois. Dans ce cas, inscrivez-vous en fac de droit et prenez toutes les options de compta, finance, droit fiscal… Si vous ne maîtrisez pas la règle de trois, renoncez immédiatement. Vous pourrez devenir avocate, mais pas fiscaliste.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  54. Bonjour Maître,

    Je viens de terminer ma licence à l’université Jean Moulin Lyon 3, et envisage de poursuivre avec le Master 1 mention droit des affaires spécialité droit de l’entreprise dans l’optique de devenir avocat fiscaliste.
    J’aurais besoin de vos lumières quant au choix des options, 4 sont proposées et 2 seulement seront étudiées:
    – Droit du travail
    – Droit pénal des affaires
    – Droit du crédit
    – Droit des assurances
    De votre point de vue, et compte tenu de la carrière que je souhaite embrasser, quels seraient les 2 choix les plus pertinents ?

    Je vous remercie par avance pour votre réponse et pour le temps que vous y consacrerez.

    Salomé ZANNA

    1. Bonjour,
      A votre place, je choisirais certainement pénal des affaires. Pour l’autre choix, je n’ai pas d’opinion. Le droit du travail est peut-être plus « fondamental » que les autres choix.

      Bon courage,

      Dominique Laurant

  55. Bonjour,

    Je suis actuellement étudiant en L3 de droit et j’envisage de m’orienter vers un M1 Droit des affaires puis un M2 droit fiscal. J’ai avant le cursus droit obtenu un DUT Gestion des Entreprises et des Administrations (option fiscalité comptabilité), donc je suis assez callé en comptabilité. Mon projet est de devenir avocat fiscaliste. J’ose la question tabou car après avoir effectué plusieurs stages en cabinet d’expertise comptable et d’avocats, j’ai constaté une disparité dans les salaires : un avocat fiscaliste gagne t’il globalement bien sa vie (dans une grande ville du type Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux) ? Je suis loin d’être uniquement intéressé par l’argent, mais je ne vais pas vous mentir, faire autant d’études pour être 10 ans à 1000 euros par mois, ça ne fait pas rêver.

    Merci beaucoup de votre réponse

    1. Bonjour,
      Les moyennes ne signifient pas grand chose chez les avocats. Certains n’ont pas de quoi manger. D’autres (rares) gagnent plusieurs millions d’euros par an. Il en va de même pour les avocats spécialisés en droit fiscal.
      Chez les experts-comptables, le minimum est à ma connaissance plus élevé car ils sont peu nombreux.
      Pour les avocats, une rémunération de 1.000 € par mois ne devrait toutefois pas exister. Un débutant à Paris est plutôt vers 2.500 ou 3.000 € (au moins).
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  56. Bonjour Monsieur,

    Diplômée d’un Master 1 Finance d’entreprise spécialisé en Contrôle de gestion et Audit. Je me suis orientée par la suite vers un Master 2 droit finance spécialisé en Négociation et Ingénierie Patrimoniale (Droit fiscal des entreprises et des particuliers, droits des régimes matrimoniaux, droit successoral et immobilier et toutes les défiscalisations possibles).

    Actuellement Ingénieur patrimonial (métier purement fiscaliste) dans un cabinet, je souhaite devenir avocat fiscaliste (fiscalité internationale). Je cherche une formation continue avant de passer le concours du barreau.

    Ce projet est-il raisonnable? Quelles formations me conseillez-vous (droit fiscal? des affaires internationales? car je pense également à l’opportunité des cabinets internationaux ou un autre parcours?) De plus, il est très difficile de les trouver en formation continue. Avez-vous des conseils de formation continue dans ces domaines?

    Merci par avance de votre réponse,
    Sincères salutations!

    1. Bonjour Eva,
      Votre projet est parfaitement raisonnable, à condition d’acquérir les connaissances et la culture juridiques qui font un avocat, notamment le sens critique dans l’analyse des textes. C’est une grande partie de la différence entre un avocat et un autre professionnel (qu’il soit expert-comptable ou ingénieur patrimonial). Malheureusement, je ne connais pas de formation continue en fiscalité internationale ; à ma connaissance, cette matière n’est enseignée qu’en master 2 de droit fiscal.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

      1. Bonjour Monsieur,

        Je vous remercie du temps que vous avez bien voulu consacrer à cette démarche et pour me répondre.

        Cordialement,

        Eva

  57. Bonjour Maître,
    Je passe en troisième année de droit mention droit public, j’ai obtenu ma 1ère année avec mention bien mais suite a un drame familial (que je n’etalerais pas ici) j’ai triplé ma deuxième année( a chaque fois en passant a quelques dixième de point de la moyenne). J’ai bien conscience de la tâche que laisseront ces redoublements sur mon dossier mais pensez vous que j’ai une chance d’intégrer un bon master en droit fiscal et par la suite devenir avocat fiscaliste?.(la règle de trois n’est pas un problème pour moi).
    Merci de vos lumières sur le sujet et bon courage
    Karim

    1. Bonjour Karim,
      A coeur vaillant, rien n’est impossible. Un début de parcours chaotique sera effacé par une fin de parcours brillant. Si vous savez ce que vous voulez, foncez.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  58. Bonjour, je suis en licence 2 comptabilité et je souhaiterais me tourner dans le droit fiscal. J’hésite entre m’orienter dès la licence 3 ou attendre le master pour changer? Je pense très bien connaitre tout ce qui touche la compta et le droit et bien j’ai toujours eu des bonnes notes jusqu’à maintenant et je trouve cela vraiment intéressant. Je connais une personne travaillant dans un grand cabinet comptable et il m’a proposé un stage chez lui pour ma L3 ce qui pourrait être un bon point sur mon cv même si je vais faire du droit car ils verront que j’ai des compétences dans ce domaine. Que me conseillerez vous? Merci

    1. Bonjour Jacky,
      La comptabilité est très complémentaire du droit fiscal des entreprises. Mais je ne connais pas les filières d’enseignement comptable. En tous cas, si vous voulez devenir avocat, je vous conseille de vous mettre au droit au plus vite pour acquérir les bases du droit privé et du droit public. Pour votre stage en grand cabinet comptable, foncez. Vous aimerez ou non, mais vous apprendrez beaucoup.
      Bon courage
      Dominique LAURANT

  59. Mon cher Maître,

    Je tenais, en premier lieu, à vous remercier et vous féliciter pour la qualité de cet article et votre dévouement pour l’orientation des étudiants. En second lieu, j’aurais aimé avoir votre avis sur ma formation. En effet, la filière que je suis à l’université Paris est Créteil dont je fais partie de la première promotion, est en partenariat avec la Universidad Rey Juan Carlos de Madrid et j’ai la possibilité d’effectuer le second semestre de L3, le premier semestre de M1 là bas puis de faire mon M2 a Créteil (obligatoirement mais le master 2 fiscalité appliquée du professeur Alexandre Maitrot de la motte parait assez satisfaisant pour devenir avocat fiscaliste) puis de refaire encore un semestre après le M2 là bas. Tout ça pour obtenir à l’issu du cursus : licence de droit et diplôme universitaire de juriste international mention espagnol à bac + 3, master 1 de droit des affaires et grado de derecho à bac + 4 et enfin à bac + 5 (et demie dirons nous) master 2 de l UPEC (en principe le master 2 de fiscalite appliquée) et master en abogacia de l URJC (master qui permet l obtention du barreau de Madrid en Espagne). Je voulais avoir votre avis sur cette formation qui est toute récente, si vous pensez que cela vaut le coup afin de devenir fiscaliste international ou que d’avoir les doubles diplômes avec l’Espagne ne sert à rien du tout et s’il vaudrait vraiment mieux que je me recentre sur autre chose (j’ai éventuellement la possibilité de partir un semestre au master 1 à l’ESADE business school de Barcelone et d obtenir un diplôme a part de droit international des affaires, c’est le joint certificate in international and business law décerné par le réseau thémis comprenant l’ESADE, la freie universitat de Berlin, la luigi bocconi de milan, l’université de Maastricht, la Singapour management university et l’université Paris est Créteil mais qui me permettrait de pouvoir postuler a d autres master 2 en fiscalité par la suite).

    Je vous remercie d’avance si vous arrivez à trouver quelques minutes pour étudier un peu la question et essayer de m’éclairer dessus, je dois prendre une décision d’ici début septembre et je suis complètement perdu!

    Cordialement.

    Max Adida

    1. Bonjour Max,
      J’espère que ma réponse n’est pas trop tardive. Le droit international franco-espagnol peut être considéré comme une petite niche. Si vous avez la double nationalité, que vous envisagez de vivre à cheval entre les deux pays et vous investir à fond dans cette niche, pourquoi pas. Sinon, cette voie me semble peu réaliste. Pour une question fiscale espagnole, on choisira toujours un avocat espagnol du barreau de Madrid.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  60. Bonjour,

    excusez moi de vous déranger.
    j’ai un parcours de publiciste, et je m’oriente cette rentrée vers un master 2 droit et contentieux publics. ayant toujours pris les bonnes options en rapport avec la fiscalité durant mon parcours universitaire et actuellement recruté en qualité d’assistante de justice dans un Tribunal administratif et en préparation pour le CRFPA pour 2015. Je voulais avoir votre avis afin de savoir si mon parcours plutôt atypique pouvait être un obstacle à ma volonté d’être avocate fiscaliste.

    Laure

    1. Bonjour Laure,
      Votre parcours de publiciste n’est pas un obstacle. C’est même un atout à condition d’avoir quand même de bonnes bases de droit privé général, droit des sociétés, droit des affaires, successions, etc.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  61. Bonjour , je voulais juste savoir s’il est vraiment important d’obtenir une licence en droit privé pour pouvoir se spécialiser en droit Fiscal pour le Master , puisque je en deuxième année de droit et que j’ai choisi comme matières juridiques principales le droit administratif et les finances publiques au détriment du droit public et du droit pénal. J’ai choisi les matières qui me parlaient le plus vu qu’en 3e année on a des cours de fiscalité autant en licence de droit public qu’en droit privé. Je suis vraiment perdue après les commentaires de fiscalistes que j’ai trouvés sur internet et j’aimerais savoir s’il faut inévitablement passer par un cursus de privatiste pour espérer être avocat fiscaliste? Merci 🙂

    1. Bonjour,
      Le droit fiscal est théoriquement une branche du droit public, mais son application nécessite surtout des analyses de droit privé. Les deux sont donc nécessaires. Je vous signale au passage que le droit administratif et les finances publiques sont (comme le droit fiscal) des branches du droit public ; votre propos n’est donc pas très clair. Ce qui est important, c’est de prendre toutes les options possibles de droit fiscal et de comptabilité ; et d’avoir une très bonne culture juridique par ailleurs, tant en droit public (notamment le contentieux administratif et les grands principes particulièrement les libertés publiques) qu’en droit privé (droit civil, droit des affaires, des sociétés …).
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  62. Bonjour , je suis en 3eme année de droit a toulouse et j’aimerais m’orienter vers le droit fiscal . L’an prochain j’aimerais faire une année erasmus dans le but de maitriser l’anglais juridique . Puis j’aimerais postuler pour un m2 droit fiscal international ou un m2 droit fiscal .Est ce possible d’evoluer dans le domaine fiscal apres un m2 en droit fiscal et international ou le fait de faire un erasmus en m1 n’est pas valorisé ?

    1. Bonjour,
      Une année à l’étranger ne sera jamais considérée comme un handicap… si vous avez néanmoins assimilé le programme de droit français. Ce sera un plus appréciable pour travailler dans un cabinet international.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  63. Bonjour,

    J’ai 25 ans et il y a 3 ans j’ai décidé de reprendre mes études, après quelques difficultés personnelles.
    Mon parcours:
    – Bac ES
    – Licence de droit, achevé il y a quelques jours

    J’ai également passé un concours pour une École supérieure de commerce, dans laquelle je suis reçu en parcours Finance, audit et contrôle de gestion. C’est un master en alternance, qui me permets de pouvoir intégrer un poste en alternance de « juriste d’entreprise et assistant comptabilité » dans une PME pour 1 an. Puis je souhaite faire ma seconde année d’alternance dans une grande entreprise en que fiscaliste ou assistant fiscaliste.
    En parallèle, je suis inscrit en enseignement à distance comme les années précédentes, à la faculté de droit, mais cette année en master droit des affaires.

    J’ai consulté les programmes, et mis en place une organisation qui sera efficace. Et c’est faisable, avec du TRAVAIL. Cependant, je me questionne sur « l’utilité » de l’ESC dans mon parcours.

    Qu’en pensez vous?

    Merci d’avance.

    1. Bonjour Monsieur,
      Une école de commerce, en complément d’un cursus classique de droit, ça fait très bien sur un CV. Ça facilite donc l’embauche. Ça rassure les parents. Mais pour le reste, je considère que ça n’apporte pas grand chose à un avocat qui veut exercer son métier plutôt que de faire carrière dans un grand cabinet. Je ne vous le déconseille pas. Mais je ne vous le conseille pas non plus. En revanche, il ne faut pas que ça retarde votre CAPA.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  64. Monsieur,

    Actuellement en L2 au collège de droit d’Assas, je suis des enseignements classiques de droit ainsi que des matières complémentaires dans le cadre du diplôme d’université en gestion et comptabilité. J’envisage de devenir avocate fiscaliste, et vise particulièrement le M2 Fiscalite internationale de M. Delaunay, en partenariat avec HEC. Cette formation est classée n1 par SMBG.

    Pensez vous que ce soit la voie royale? Est ce nécessaire de faire un LLM aux Etats-Unis par la suite?

    1. Bonjour Céline,
      Il n’y a pas de voie royale. Une L2 au collège de droit d’Assas est en tous cas une très bonne base. Le complément en gestion et (surtout) en compta est parfait. Un m2 de fiscalité internationale est très bien… pour faire de la fiscalité internationale. La fiscalité internationale intéresse maintenant tous les cabinets de droit fiscal, mais plus particulièrement les gros dont c’est parfois l’activité dominante. Mais n’oubliez pas le droit fiscal français et le contentieux ! Quant au LLM, il n’a aucun intérêt pour le contentieux fiscal, aucun intérêt pour les cabinets petits ou moyens. C’est intéressant si vous voulez faire carrière dans un grand cabinet international. Mais on s’éloigne un peu de la profession d’avocat.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  65. Bonjour.
    je finis un DCG(diplome de comptabilité gestion).
    Selon tous les commentaires, il faut obligatoire une licence en droit avant de faire un Master qui s
    oriente vers la fiscalité ou la gestion de patrimoine. Es ce une verité genérale?

    1. Bonjour Geoffrey,
      Je ne suis pas un spécialiste de l’orientation générale en droit eN dehors de ma spécialité. Mais je crois effectivement qu’il faut une licence pour entrer en M1. Même s’il existait des passerelles, je vous recommanderais un cursus de droit classique si vous voulez devenir avocat.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  66. bonjour,

    je souhaiterai tout d’abord vous féliciter pour ce site et la disponibilité que vous accorder atous ces « amoureux » de la fiscalité dont j’en fais partie..
    puis j’aimerai être éclairer par vos conseils concernant la poursuite d’un cursus bien particulier

    en effet une spécialisation en droit fiscal a toujours été au programme je comptais donc sur 2 master :
    le DJCE qui me permetterai d’exercer en tant que juriste en parallèle de la formation crfpa et ecole d’avocat ensuite puis un master 2 fiscalité de l’entreprise ou eventuellement la poursuite de celuici en ppi.
    ( oui je débute dans un cabinet qui me propose de valider un djce en alternance tout en préparant le crfpa puis eventuellement un an de formation pour l’obtention du capa avec cours du soir pour élèves salariés )
    seulement voila le ppi étant exclu pour les élèves exerçant une activité professionnel puis formation d’avocat + travail a plein temps et si je devais en plus de ça le cumule avec un master 2 a distance ou en formation continue releve de l’extravagant quasi irrealisable..

    ma question serait donc celle ci un djce specialisé en droit fiscal a lui tout seul ferait l’affaire sachant cela serait aussi le domaine de formation dispensé au centre régional ( capa )

    ps : j’aimerai en faire une spécialité tout en restant généraliste en droit des affaire

    en vous remerçiant

    1. Bonjour Monsieur,
      Votre question n’est pas très claire.
      Un DJCE avec option fiscalité est une formation très sérieuse. L’essentiel de ce qu’il vous faudra encore apprendre relèvera de la pratique en cabinet et du travail personnel. Attention toutefois : je considère qu’il n’est pas réaliste d’exercer à la fois comme fiscaliste et comme généraliste. Le droit fiscal est trop complexe pour que vous puissiez pratiquer une autre matière en même temps. Certains le le font. Ce n’est pas très sérieux.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  67. Bonjour,
    je suis malien, étudiant en ingénierie juridique-banque-Assurance, niveau M1
    j’aimerai vous poser les questions suivantes:
    -Au regard de ma formation dans ces domaines variés, pourrai-je faire un master2 en fiscalité sans obstacles?
    -on parle moins de doctorat en fiscalité,est ce qu’il existe ? quels sont ses avantages?
    Vous êtes vraiment gentil et ouvert, merci d’avance
    Cordialement

    1. Bonjour Monsieur,
      Je ne connais pas les critères précis d’admission en M2 de de fiscalité. Le doctorat existe en droit fiscal. Il présente peu d’intérêt pratique. Toutefois, un docteur en droit fiscal, avocat depuis plus de quatre ans, exerçant effectivement en droit fiscal, est dispensé d’examen pour obtenir le titre de spécialiste.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  68. bonjour,

    Je tenais deja a vous remercier pour toutes les réponses que vous postez et dont la lecture m’a été très intéressante. Après un DUT carrières juridiques (comprenant beaucoup de gestion/ compta et de la fiscalite) j’ai obtenu ma licence de droit et je suis actuellement en master 2 de droit des affaires europennes et internationales, (spécialité juriste europeen), j’aimerais postuler l’an prochain en master 2 de fiscalite car je me rends compte que c’est vraiment la voie que je veux prendre, or bien que j’ai fait de la fiscalite en deuxième et troisième années et que je vais en avoir cette année, je n’en ai pas fait lors de mon master 1, pensez vous que de ne pas avoir fait un master 1 de droit des affaires classique (j’ai fait master de droit des affaires européennes et internationales) soit un obstacle pour avoir un m2 de fiscalite ? Devant effectuer un stage de 3 mois à la fin de l’année, me conseillez vous de l’effectuer dans le domaine fiscal pour démontrer de ma motivation à poursuivre dans ce domaine? Sachant qu’en deuxième année j’ai fait 2 mois de stage dans une agence immobilière et j’avais accès mon rapport de stage sur les lois de défiscalisation immobilière en Outre mer.

    Cordialement ,

    Cecile

    1. Bonjour Cécile,
      Je ne connais pas les critères exacts de sélection à l’entrée des M2 de droit fiscal. L’absence de fiscalité en M1 est sûrement un handicap. Il faut le combler par tous les moyens, notamment le stage. Pensez aussi à faire une lettre de motivation hors du commun.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  69. Bonjour Monsieur

    Je suis étudiant en faculté de droit, licence Droit public et j’aimerais faire une maîtrise en finances publiques.
    De ce fait, je voudrais savoir quel programme étudier en Master 1 pour pouvoir y accéder.

    De plus, savoir s’il y’a une école ou une faculté qui offre une formation depuis le Master 1 pour permettre à l’étudiant d’être mieux préparer.

    Merci à vous.

  70. Bonjour Maitre

    Je vous prie de m’excuser par avance si jamais la question a déjà été traitée.
    Aujourd’hui âgé de 34 ans, j’envisage un changement de carrière et aimerais devenir fiscaliste.
    Compte tenu de mon âge vous vous doutez que je ne suis plus sur les bancs de l’école depuis plusieurs années.
    Mon parcours est le suivant:
    Diplômé avec mention au début des années 2000 dune école de commerce avec pour spécialité Finance d’entreprise et de marches, j’ai ensuite été associé et raf d une startup que nous avons fermée au bout de 4 ans (conséquences de l éclatement de la bulle internet.)
    Suite à cela j’ai été pendant quelques mois (6) contrôleur financier dans un grand groupe a NY mais ai souhaite quitté ce poste pour me spécialiser sur les marches financiers.
    J’ai donc suivi un master spécialisé en trading finance et négoce international que j ai obtenu avec mention très bien (major).. suite à un stage de fin d’études qui ne m avait que peu convaincu et pour différentes raisons j’ai travaillé pour mon compte propre en tant que trader indépendant pendant 6 ans. En parallèle j’ai accompagné des startup dans leur création, l’élaboration de leur BP et la recherche de fonds.
    Lorsque j’ai décidé que le trading en solitaire n’était plus pour moi, j’ai intégré une startup d’intermédiation et de structuration de produits financiers dits climatiques.

    Compte tenu de ce parcours pensez vous qu’il soit possible de devenir fiscaliste ?
    Si oui quelle serait la meilleure formation? Mon âge ne me permettant pas de partir sur une formation longue (réalité économique), est ce pertinent d’envisager cette orientation?

    En espérant avoir été suffisamment clair et concis.

    Je vous remercie

    1. Bonjour Arnaud,

      Votre situation est délicate. A coeur vaillant, rien n’est impossible. Mais le métier repose essentiellement sur l’analyse juridique des textes de droit fiscal, leur application à un cas concret, puis leur exposé clair et précis, par écrit, soit dans un cadre de conseil, soit dans un cadre contentieux. Aurez-vous ces compétences ? Aimerez-vous ce métier ? Si vous êtes déterminé, je vous conseille au moins un M2 de droit fiscal, puis l’école d’avocat. Ensuite, un cabinet prendra-t-il le risque d’engager une personne de votre âge ? Beaucoup d’interrogations.
      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  71. Maître,
    Vos conseils sont très encourageants pour les étudiants. Ils semblent montrer que l’essentiel pour être bon avocat fiscaliste est le travail personnel et la formation pratique en cabinet (règle de trois sous-entendue). Par conséquent, un étudiant publiciste motivé mais n’ayant pas suivi de cours de droit fiscal a-t-il une chance d’effectuer sa formation d’avocat dans un cabinet de droit fiscal?
    Avec l’expression de mon respect sincère,
    Natalia

    1. Bonjour Natalia,
      Vous avez bien compris. Malheureusement, unE absence de connaissances de base en droit fiscal paraît quand même rédhibitoire. Faites donc d’abord un M2 de droit fiscal.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  72. Bonjour,
    Un temoignage sur les parcours en droit fiscal. J’ai envie de dire a tous ces jeunes que le parcours en baccalauréat n’est pas determinant. Un parcours en S’donne un excellent socle pour un parcours en droit, tout comme un parcours en L’donne de belles competences en redaction.
    Pour devenir avocat Fiscaliste, je pense qu’il est vraiment important de venir d’une formation juridique. On peut venir d’une voie plus orientee comptabilite ou finance, mais cela ne permettra pas de devenir un vrai avocat fiscaliste.
    Le metier d’avocat fiscaliste est tres large. Il y a les avocats qui vont faire les declarations, appliquer des strategies fiscales, et auront de belles competences en comptabilite ou finance.
    Pour les autres, ils vont vraiment etre des ingenieurs qui vont penser les montages, demonter les impositions, construire des operations internationales. Cela doivent absolument venir de l’Universite. Il est necessaire d’etre tres tres bon en droit des obligations, droit constitutionnel, libertes fondamentales, finances publiques, droit des societes, droit des suretes, droit des assurances, comptabilite, droit international public, droit des contrats commerciaux, droit de la concurrence, droit de la propriete intellectuelle.
    Comment peut on travailler sur des questions de redevance avec des enjeux colossaux sans connaitre les regles de PI? Comment appliquer une convention internationale sans comprendre les regles de DIP et droit constitutionnel ?

    Comment faire une OBO sans s’y connaitre en droit des societes et droit du credit ?
    Bien sure, il y a d’autres avocats pour nous aider mais ils ne connaissent absolument rien au droit fiscal et leurs enjeux ?
    Le parcours le plus recherche par les grands cabinets est :
    Licence en droit privee avec option Finances publiques , droit des societes et droit fiscal.
    Master 1 droit des affaires.
    Master 2 droit des affaires pur ( comme celui de Jean Luc Pierre a Lyon 3)

    Courage a tous,
    Cordialement

  73. Bonjour,

    Actuellement en BTS Comptabilité et Gestion des Organisations et ayant un BAC S , la fiscalité me plait beaucoup, j’aimerais savoir ce que je pourrais intégrer après mon BTS? Je pensais faire une licence pro métier de la comptabilité option fiscalité, puis me diriger vers les Master Droit Social et Droit fiscal, serais-ce judicieux?

    Bonne journée!

    1. Bonjour,
      Je ne connais pas assez bien les filières pour vous répondre sérieusement. Mais si vous souhaitez devenir avocat fiscaliste, je vous recommande la fac de droit, un M2 de droit fiscal, puis le barreau.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  74. Bonjour ,

    Je suis actuellement en cours de validation de mon Master 1 de Droit Notarial ,
    Je souhaiterai préparer l’examen d’entrée a l’école d’avocat afin de pouvoir le passer en Septembre 2016 .
    Est ce possible d’accéder au métier d’avocat ou même de juriste fiscaliste sans effectuer de Master 2 ?
    Autrement dit l’école du barreau est elle une bonne passerelle pour accéder au métier de fiscaliste ?
    Merci d’avance

  75. Bonjour,

    Tout d’abord, bravo pour votre forum qui est très instructif.
    J’entre à l’Ecole des avocats en Janvier 2015 et j’aimerais avoir votre avis sur le parcours à emprunter.
    J’ai réalisé initialement des études d’expertise comptable/audit avec un master comptabilité-contrôle-audit doublé du DSCG (diplôme donnant accès au stage d’expertise comptable).
    Désirant finalement devenir avocat fiscaliste, j’ai réalisé un M2 de droit fiscal puis obtenu le CRFPA.
    Je vais ainsi intégrer l’école du barreau l’année prochaine et réaliser un stage dans un grand groupe au sein de la direction fiscale.
    Concernant ma future carrière, je souhaiterai à la fois pratiquer du conseil fiscal et du contentieux fiscal. Si ma formation à dominante comptable doublée d’un master de fiscalité m’a permis, je pense, d’acquérir de bonnes connaissances en droit fiscal, je pense que le fait de ne pas avoir suivi de parcours classique dans une faculté de droit m’a donné des lacunes en contentieux administratif.

    Pensez-vous que mon parcours puisse me permettre de pratiquer du contentieux fiscal ? Auriez-vous des conseils en vue de m’améliorer dans ce domaine?

    Merci d’avance.

    1. Bonjour Monsieur,

      Votre parcours est parfaitement pertinent. Quant au contentieux fiscal, qu’il s’agisse des phases précontentieuses ou strictement contentieuses devant l’administration fiscale puis les juridictions administratives ou judiciaires, vous l’apprendrez par la pratique en cabinet. Le contentieux fiscal requière une bonne connaissance du droit fiscal, une bonne analyse du dossier particulier que vous défendez sur les plans juridique, comptable et financier, puis l’art d’avancer le bon argument au bon moment devant la bonne personne. Il faut savoir qu’on peut parfois gagner sur un malentendu, ou perdre sur un autre malentendu (parfois parce qu’on n’a pas été assez clair). Il faut aussi être opiniâtre, sans être entêté ni aveuglé par son propre raisonnement.Seule la pratique vous apprendra ces aspects.

      Bon courage,

      Dominique LAURANT

  76. Bonjour,

    Tout d’abord merci pour cette mine d’infos!
    Je suis élève avocat et je souhaite avoir votre avis sur mes chances (ou pas) d’intégrer un cabinet fiscaliste pour le stage final en cabinet d’avocat.
    Titulaire d’un M1 Droit public et d’un M2 contentieux publics, je suis actuellement en PPI dans un Tribunal administratif et affectée à la chambre fiscale. Je travaille aussi bien en matière de fiscalité des personnes que des entreprises.
    Les magistrats sont contents de mon travail mais cette seule expérience contentieuse suffit- elle d’après vous à convaincre un avocat fiscaliste de m’embaucher? A lire les offres de stage des avocats fiscalistes, la part « conseil » semble être prépondérante par rapport au contentieux …

    Merci d’avance pour vos lumières,

    Marie

    1. Bonjour Marie,
      Par les temps qui courent, un simple M2 est un strict minimum… probablement insuffisant pour les grands cabinets. Pour un petit, tout dépendra de votre CV et de votre prestation en entretien.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  77. bonjour a vous,je suis etudiant en licence3 de droit prive et le metier davocat fiscaliste est tres passionnan.mai je voudrais savoir si ses dans tous les pays kil faut necessairemen etr avocat experimenter pour ensuite etre avocat fiscaliste?

  78. Bonjour à vous,
    je suis actuellement étudiant en DUT GEA et je suis intéressé par le métier d’avocat fiscaliste. Que me conseillez vous comme poursuite d’études ?
    Je vous remercie d’avance,
    Florent

  79. Bonjour,
    J’aimerais savoir qu’elle est la différence entre un avocat fiscaliste et un fiscaliste ? Et quels sont les études à faires pour chacun des métiers et ainsi que leurs insertions dans le monde du travail, car actuellement je suis perdue, je n’arrive pas à savoir quels choix faire … :/
    Cordialement, Marina.

    1. Bonjour Marina,
      Un fiscaliste est quelqu’un qui pratique le droit fiscal. Ainsi, certains avocats sont fiscalistes, la plupart des inspecteurs des Finances Publiques sont fiscalistes, certains salariés d’entreprises également, etc. Un avocat fiscaliste est d’abord un avocat, qui a choisi de travailler dans le droit fiscal, pouvant ainsi acquérir le titre de spécialiste en droit fiscal après au moins quatre années d’exercice et un examen spécifique. Si le droit fiscal vous attire, je vous recommande de commencer par les bases : un cursus de droit classique à la fac, en privilégiant les matières relevant du droit fiscal et de la comptabilité (généralement pas avant la troisième année).
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  80. Bonjour,

    Tout d’abord, merci pour ce temps consacré à faire partager votre expérience via internet.

    Etant étudiant en M1 spécialisé en droit des affaires, j’ai pour projet de m’orienter vers la profession d’avocat fiscaliste. Pratiquant la fiscalité d’entreprise tout au long de l’année, j’aimerai recevoir vos précieux conseils sur mes quelques interrogations concernant les stages en cabinet fiscaliste.

    Ayant acquis de bonnes bases en fiscalité à travers des cas pratiques assez généraux, je me demande si le passage du scolaire à la pratique professionnelle est facilement surmontable pour l’étudiant de M1 que je suis ? (la question vaut également pour un m2 fiscalité car j’imagine que bien que moins grand le fossé doit encore exister)

    Le métier de fiscaliste suppose-t-il pour faciliter l’insertion professionnelle un anglais courant ?

    Merci d’avance pour vos précieux conseils.

    1. Bonjour Pierre,
      Avec un M2 de droit fiscal, vous avez quelques bases. Il vous reste tout à apprendre, évidemment sur la pratique, mais aussi sur la théorie. Le cabinet qui vous recrutera recherchera chez vous de l’intérêt pour la matière, un esprit logique, de bonnes qualités rédactionnelles, la maîtrise de la règle de trois, et de la fiabilité.
      L’anglais courant est nécessaire pour les grands cabinets ; pas pour les autres.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  81. Bonjour,
    Tout d’abord merci pour toutes ces informations !!
    Pour devenir avocat fiscaliste, est-il mieux de faire une licence de droit simple ou bien une licence double cursus ? Si il est plus intéressant de faire une licence double cursus, laquelle des deux serait la plus intéressante: droit/gestion ou droit/économie ?
    Cordialement Emilie.

    1. Bonjour Emilie,
      Pour devenir avocat, il faut faire du droit et c’est bien assez si on le fait à fond. Un double cursus améliorera peut-être votre culture générale et l’aspect de votre CV. Mais je ne connais pas de bon avocat qui le soit grâce à ses connaissances en éco ou en gestion.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  82. Bonjour Maître,

    Merci pour votre blog, qui est très intéressant à lire ! Au sujet de cet article j’aurais toutefois une question : Je suis en L1 et envisage très sérieusement une carrière dans la fiscalité, est ce qu’un stage en cabinet comptable serait une expérience valable pour une première approche, ou recommandez vous nettement une expérience en cabinet d’avocat fiscaliste ?

    Merci pour l’attention que vous porterez à mon cas, bonne continuation !

    1. Bonjour Monsieur,
      Un stage en cabinet comptable serait une très bonne expérience avant de devenir fiscaliste. Vous aurez encore du temps pour faire des stages en cabinet d’avocat, et cette première expérience différente n’en sera que plus enrichissante.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  83. Bonjour,
    Est-il possible de devenir fiscaliste avec un master européen management et stratégies d’entreprises financières ?
    merci.
    Melody.

    1. Bonjour Mélody,
      A coeur vaillant, rien n’est impossible. Mais il va falloir vous mettre au droit en général, et au droit fiscal en particulier.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  84. Bonsoir,
    Est il possible de faire des études de Droit fiscal après avoir eu ma MSTCF en 2001?
    Et quel sera le cursus?

    Merci d’avance

    1. Bonjour,
      Il est bien sûr possible de poursuivre des études en fac de droit après une MSTCF. En revanche, je ne connais pas les éventuelles équivalences. Il faut vous renseigner directement auprès des facs qui ont un M2 de droit fiscal.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  85. Monsieur,

    A la lecture des échanges et conseils ci-dessus, je me permets de vous contacter afin de connaitre votre avis.
    Je suis en train de finaliser mon DCG (derniers examens en mai prochain !), mon attrait particulier pour la fiscalité me pousse à poursuivre dans cette voie, et non plus vers l’expertise comptable, qui était mon premier choix.
    Sachant que je travaille à temps plein au sein d’une entreprise, et que les enseignements suivis actuellement sont en cours du soir, quelle formation me conseillerez vous?
    De plus il me semblerait judicieux et enrichissant de postuler dans un cabinet d’avocat spécialisé.

    Qu’en pensez-vous?

    Par avance, Merci de votre retour.

    1. Bonjour Jessica,
      Je vous recommande de faire un M2 de droit fiscal ; pour cela, il faut vous inscrire dans une fac de droit qui intègre un M2 de fiscal, en essayent de faire jouer les équivalences. Les facs ont souvent des horaires aménagés pour les étudiants salariés. Evidemment, de premières expériences en cabinets d’avocats seront les bienvenues.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  86. Bonjour
    Je suis si je peux dire un fanatique du domaine comptable et fiscale. Votre blog et vos conseils m’encouragent chaque jours que je pars à l’école. Je suis présentement en 3 ème année de DCG ( diplôme de comptabilité et de gestion). J’aimerais vraiment dans un avenir proche me spécialiser dans la fiscalité et devenir un avocat fiscaliste. A l’approche des examens de fin d’année, je n’ai toujours pas trouvé le master qui me conviendrait sans pour autant perdre mes notions comptables. Je me demande si je suis forcément obligé de faire un master droit des affaires et fiscalités qui malheureusement ne dispense pas de cours en comptabilité. Je me demande aussi quel serait la différence entre un cabinet d’expert comptable et d’un cabinet d’avocat car j’aimerais cet été faire un stage en fiscalité dans un cabinet d’avocat. Mon expérience professionnelle aujourd’hui se limite au cabinet comptable. J’aimerais bien savoir ce que vous en pensez .

    Cordialement,

    1. Bonjour Keinde,
      Vous pouvez probablement devenir un expert-comptable fiscaliste. Un gros cabinet comptable aura certainement besoin un tel profil. Mais si vous voulez devenir avocat fiscaliste, vous devez faire du droit. N’oubliez pas que la fiscalité, c’est d’abord l’application de règles, qui émanent principalement de la loi. Il faut donc savoir lire, interpréter, critiquer la loi. C’est en fac de droit qu’on apprend ça. Vos connaissances comptables seront par ailleurs toujours un atout.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  87. Bonjour,
    je suis titulaire d’un master européen management et stratégies financières qui est un master européen en finance internationale d’entreprise. Je tiens à préciser que j’ai suivi des cours de droit bancaire, financier, de fiscalité et de droit des affaires. Je souhaiterai compléter cette formation par un master en droit fiscal mais voilà, j’ai écris à plusieurs universités et toutes préfèrent les master en droit (des affaires surtout). Il y’a cependant une faculté qui accepte les masters en finance et c’est la faculté de Dauphine mais il faut avoir un excellent niveau pour y entrer et je dirai même que c’est la seule qui y accepte.

    Par ailleurs, j’ai fais une licence en sciences politiques, et j’ai fais un master de droit public et sciences politiques qui comprenait droit fiscal et contentieux fiscal comme matière.

    Je voudrais savoir ce que vous en pensez et si vous pouver m’indiquer dans mon cursus car je me sens perdue ? Me conseillez-vous de continuer avec un master droit public et sciences politiques pour faire fiscal même si j’ai fais licence sciences politiques ? car ce qui m’est proposé dans la fac de nancy c’est master 2 procédures et fiscalité appliquée uniquement. Et pour mon master européen finance internationale d’entreprise c’est juste le master 2 fiscalité de l’entreprise qui pourrait m’accepter. Que faire ? J’hésite.

    Votre blog est en tout cas intéressant.

    Merci infiniment,

    Laura

    1. Bonjour Laura,
      Vous vous prenez un peu trop la tête. De toutes façons, un étudiant titulaire d’un master 2 en droit fiscal ne sait pas grand chose en droit fiscal. Il a juste fait la preuve d’une certaine implication dans la matière. Donc, je considère que n’importe quel M2 de droit fiscal fera l’affaire. Par exemple, un M2 de « procédures et fiscalité appliquées uniquement » me semble très intéressant. Le plus important pour vous est d’approfondir toutes les notions juridiques auxquelles vous serez confrontée, et de trouver des stages dans divers cabinets de droit fiscal.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  88. Bonjour,
    Je suis actuellement en Master 1 Entreprises et Droit des Affaires je souhaiterai devenir avocate fiscaliste. Mon but étant la création de schémas d’optimisation fiscale pour les entreprises. Pour cela, je compte postuler à la fois dans le DJCE de mon université et dans de bons M2 spécialisés en droit fiscal. Mes résultats étant plutôt correctes, je souhaiterai savoir si un DJCE était réellement plus reconnu et plus formateur afin de devenir avocat fiscaliste ? Je me demande si ce n’est pas plus la réputation et tout le « pataquès » actuel sur les DJCE qui me fait plébisciter le DJCE alors que je ne suis pas sure que ce soit réellement ce qui est le plus approprié à ma formation !

    J’espère que vous pourrez m’éclairez et me donnez un avis impartial, ce qui est difficilement trouvable au sein des universités et des forums, chacun prêchant pour sa paroisse !
    Je vous remercie par avance !

    1. Bonjour Anaïs,
      Je n’ai aucune opinion préférentielle entre ces deux formations. L’essentiel pour vous est d’aller au fond des notions, au bout de l’analyse mot à mot d’un article du CGI par exemple. L’enjeu n’est plus de réussir vos études ; c’est de devenir une fine juriste et une bonne avocate. Il s’agit d’adopter la bonne tournure d’esprit. Votre choix entre ces deux M2 a peu d’importance.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  89. Bonjour,

    j’ai effectué une licence Droit/Sciences Politiques à l’institut Catholique de Paris et je prépare maintenant mes dossiers universitaires dans l’optique de concrétiser mon projet professionnel, à savoir obtenir le CAPA et devenir avocat fiscaliste (osons le dire).

    J’aimerai avoir votre avis sur la démarche la plus judicieuse :
    – dois-je faire un master 1 Droit des Affaires « classique » (Assas, Sorbonne, Descartes) et ensuite un master 2 Droit fiscal ?
    – ou bien dois-je directement faire le master 1 Droit fiscal à Paris-1 Sorbonne ?

    Enfin, que pensez-vous de l’IDAI (Institut de Droit des Affaires Internationales) qui propose un master Droit des Affaires, au sein de l’université du Caire en partenariat avec Paris-1 Sorbonne ?

    je vous remercie de votre attention.

    1. Bonjour Fabien,

      Votre choix de M1 soit affaire soit fiscal, est assez indifférent. Faites comme vous le sentez, mais faites-le à fond et enchainez sur un M2 de droit fiscal.
      En revanche, faire un an au Caire en fin d’études de droit fiscal français me paraît absurde.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  90. Bonjour Maître
    Sur le plan mathématique, est-il suffisant de maîtriser la règle de 3 pour exercer tous les métiers relatifs à la fiscalité (fiscaliste en entreprise, avocat fiscaliste, contrôleur et inspecteur des finances publiques) ?

    1. Bonjour Icare,
      La (bonne) maîtrise de la règle de trois est le niveau nécessaire pour pratiquer le droit fiscal, quel que soit le métier exact. Pour certaines spécialités particulières, il en faut un peu plus : fiscalité bancaire et financière par exemple.
      Dominique LAURANT

  91. Bonjour Maître,

    je viens de finir ma licence de droit public et souhaite devenir avocat fiscaliste.
    Que pensez-vous du choix que font certains étudiants de refaire une licence mais de droit privé en un an afin de parfaire leurs connaissances (et leurs notes) pour ainsi avoir un meilleur Master 1 ? Est-ce absurde ? Est-ce la perte d’une année ? Conseillez-vous de doubler un Master plutôt qu’une Licence ?

    Bien à vous

  92. Bonjour,

    je souhaite savoir à vos yeux, en tant qu’avocat et donc recruteur, quelles universités sont valorisantes sur le curriculum vitae à vos yeux ? (Paris I, Paris II, Paris V, etc… ?)

    Merci de votre attention

  93. Bonjour,

    que conseillez-vous après un Master 2 Droit fiscal ? Passer directement le barreau ou faire un LLM pour renforcer le CV ?

    Je vous remercie

  94. Bonjour,

    quelle est la valeur d’un LLM dans notre cursus dans un projet fiscaliste ?
    Est-ce judicieux d’en faire un ou de passer directement le barreau après le Master 2 Droit fiscal ?

    Merci par avance

    1. Bonjour Ivan,
      Un LLM ne vous apportera rien pour faire du droit français, et ne vous permettra pas non plus de concurrencer un avocat anglais. Ce sera un plus dans un seul cas : pour travailler dans un cabinet franco-anglais. Pour le droit fiscal, c’est très très secondaire. Pour devenir avocat fiscaliste, passez plutôt le barreau après votre M2.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  95. Bonjour,

    Je suis un étudiant ayant fait deux années en licence Administration économique et sociale (une licence pluridisciplinaire) en prenant comme composante dominante du droit. J’ai ainsi suivi en td les cours de principes généraux du droit constitutionnel, droit constitutionnel de la V ème république,droit des obligations, droit pénal général pendant un semestre et droit administratif pendant une année. J’ai également eu des cours d’introduction au droit, de droit civil des biens, de droit de la concurrence et de principes généraux du droit fiscal. Ayant un attrait plus prononcé pour le droit, je vais faire une L3 en droit et plus particulièrement en droit public. J’envisage ensuite de faire un master 1 droit public parcours « fiscalité » et enfin un master 2 en droit fiscal. J’aimerai savoir si selon vous, la base juridique que j’ai acquise durant mes deux premières années de licence généraliste ne sont pas trop fébriles pour envisager ce type de parcours débouchant au final vers le métier d’avocat fiscaliste. Est-ce que je risque d’avoir une base de droit privé trop faiblarde pour prétendre réussir le CRFPA selon vous?

    Merci d’avance,

    Cordialement,

    Math

    1. Bonjour Mathieu,

      Votre conscience du problème est une bonne raison de croire en votre réussite. Vous partez avec un handicap, mais vous ne partez pas de zéro, loin de là. Il vous reste quelques années de fac. Vous avez le temps de rattraper votre petit retard. Et il existe des organismes de préparation spécifiques au CRFPA.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  96. Bonjour maître,

    Je serai à la rentrée de septembre 2015 étudiant en M1 droit des affaires.

    J’aimerais savoir, dans l’optique de bien choisir les matières qui me serviront le plus à la formation de fiscaliste, quelle matière je devrais prendre entre le droit bancaire, le droit pénal des affaires et le droit du commerce international.

    En outre, pensez-vous qu’il est indispensable de se spécialiser dès le M1 en faisant un M1 droit fiscal ?

    Je vous remercie.

    1. Bonjour Cédric,
      Dans votre choix, je prendrais le droit pénal des affaires sans hésiter.
      Se spécialiser en droit fiscal dès le M1 n’est pas nécessaire. Mais l’étendue des savoirs à acquérir en droit fiscal est si vaste, et les M2 si superficiels, qu’un peu plus de droit fiscal un peu plus tôt ne peut pas nuire.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  97. Bonjour,
    Etudiante en droit j’ai toujours voulu faire du droit fiscal. Malheureusement je me suis orientée vers un Master 1 droit public, et lors des choix pour le Master 2 je me suis vu opposer le fait de ne pas avoir choisi un Master 1 droit privé ou droit des affaires. A mon sens ceci est dommage, car le droit fiscal est à la fois du droit privé et du droit public.
    Je me retrouve donc cette année en Master 2 droit, gestion et gouvernance des systèmes financiers publics à la sorbonne, pensez-vous que je peux encore rattraper un cursus où le droit fiscal est plus présent?

    1. Bonjour Marie,
      Je partage votre point de vue : droit privé et droit public sont également nécessaires à une bonne compréhension du droit fiscal. Dans votre cas personnel, vous devriez d’ores et déjà rechercher un stage en droit fiscal, et préparer vos dossiers de candidature pour un M2 de droit fiscal l’année d’après. Faites preuve de détermination, et montrez-là dans vos lettres de motivation.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  98. Bonjour,

    Dès la rentrée je rentre en master 1 Droit des Affaires à l’université Pars-Sud. J’ai fait du droit fiscal en licence et j’ai pris toutes les options de fiscalité et compatibilité possible pour l’année qui vient.
    J’envisage, par la suite, de faire un master 2 Droit fiscal, puis de passer le CAPA pour ensuite devenir avocate fiscaliste dans un gros cabinet d’affaire.
    J’ai plusieurs fois entendu que ces gros cabinets ne recrutaient que parmi les meilleurs masters parisiens (assas et sorbonne). Serais-je vraiment désavantagée si je fais un master à Paris-Sud ou dans une fac moins cotées que les grandes facs parisiennes ?
    J’aurais également aimé savoir s’il était nécessaire d’avoir une double formation pour intégrer ces gros cabinets ? J’entends par là un LLM, un master à science po ou en école de commerce. Je n’ai pas envie de m’éterniser sur les bancs de la fac et souhaite intégrer le monde du travail dès que cela sera possible, d’où mes craintes quant à cette exigence de double formation.

    Merci pour votre site et surtout pour vos réponses personnelles à ceux qui, comme moi, sont un peu dans le flou quant à ce qui est le mieux pour eux.

    Julie

    1. Bonjour Julie,
      Bravo pour votre parcours et votre détermination. Beaucoup de débutants, surtout à Paris, rêvent de travailler dans un grand cabinet. Je pense qu’ils cherchent ainsi bien souvent à flatter leur égo plus qu’autre chose. En conséquence, ces grands cabinets croulent sous les candidatures ; ils pratiquent le surbooking, embauchant plus de candidats que nécessaire, et trient ensuite… Par ailleurs, il y a aujourd’hui une inflation des diplômes. Je crains donc que vous soyez obligée à une formation complémentaire pour rendre votre cv « grancabinetisable ». Ce que je trouve absurde (si je n’étais pas clair).
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  99. Bonjour Maître,

    Je suis actuellement en école de commerce. Je vais commencer mon Master 2 en Expertise Juridique et Fiscale. Etant donné que je souhaite devenir avocat fiscaliste, quel cursus me conseillez vous ?

    Bien cordialement

    1. Bonjour,
      Dans votre situation, le plus important est d’obtenir le CAPA sans tarder, et multiplier les stages en cabinets divers, mais toujours en droit fiscal. Je crois comprendre que vous n’avez pas suivi de cursus initial en fac de droit. Cela pourra vous être préjudiciable ; mais je ne vois pas comment pallier cette lacune.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  100. Bonjour
    En fait je passe en 2eme année de droit et je cultive un intérêt pour le droit fiscal. Cependant, je me demande si c’est possible de devenir expert compt

    1. Bonjour Adam,
      Il est tout à fait possible, après deux ans de droit, d’orienter vos études vers l’expertise comptable. Notamment, un bon tiers des UV d’expertise comptable sont en effet obtenues par équivalence avec un M1 de droit.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  101. Bonjour,
    Titulaire d’un M2 en droit des affaires et du CAPA, j’ai exercé pendant 1 an en cabinet en tant que collab puis en tant que juriste pendant 6 ans en droit des contrats.
    Or, je souhaiterais me réorienter vers le droit fiscal qui est vraiment ma matière de prédilection.
    Face à la réticence des employeurs pour me proposer un poste dans ce domaine, j’ai décidé de me présenter au concours d’inspecteur des finances publiques afin de travailler qques années dans le secteur publiques avant de retrouver éventuellement le privé pour y valoriser mon expérience dans ce domaine.
    Je n’ai en effet pas la possibilité de reprendre des études (M2 de fisca).
    Or je constate que vous déconseillez à mon grand regret cette voie. Je souhaitais donc savoir si une expérience en tant que vérificateur me permettra tout de même de rejoindre le privé par la suite (avec en + le CAPA et un M2 en droit des aff) …
    Mille mercis pour tous vos conseils en tout cas !

    1. Bonjour Elisa,
      Je déconseille effectivement cette voie pour le cas général de l’étudiant en droit lambda, car le métier d’Inspecteur des Finances publiques va formater le jeune inspecteur dans un sens que je considère trop éloigné d’un bon avocat. Vous êtes dans une situation particulière de réorientation, et déjà avocate. Dans votre cas, une formation et une expérience de vérificateur devraient effectivement vous permettre de repasser au privé, soit comme avocat, soit comme fiscaliste d’entreprise. Attention toutefois aux incompatibilités en contentieux fiscal !
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  102. Bonjour maître et merci pour vos éclaircissements, c’est une aide précieuse.

    J’ai lu vos différentes réponses à mes camarades concernant la fameuse « double compétence » et ai cru comprendre que vous ne préconiser pas une double formation mais salué le fait que la comptabilité est un bon complément. Je ne suis pas certain d’avoir bien compris votre point de vue.

    Je suis moi même intéressé par un M2 en droit fiscal (fiscalité d’entreprise et pourquoi pas faire aussi une formation ouverte à l’international [j’ai de la famille aux îles Maurice et pensais y faire un saut]) une matière qui me semble très stratégique et passionnante. C’est pourquoi je vais me montrer audacieux et vous poser la question de la manière suivante. Si je vous demande purement et simplement « Maître, est-ce que vous me conseillerez d’acquérir une formation/compétence en comptabilité (via un DU, ou quelque chose qui prouve qu’on a approfondi la matière de manière raisonnable) », me diriez-vous que cela est utile ou plutôt que ma seule formation en droit suffira ?
    Au fond, l’avocat qui maîtrise la comptabilité serait-il en mesure de mieux éclairer son client sur des points annexes, serait-il doté d’une meilleure habilité pour exploiter le droit positif ?
    Au final maître, s’il y avait une autre matière extérieure au droit ou dans le domaine juridique qui pouvait affûter le flair du fiscaliste et vaudrait le coup d’être étudiée, laquelle serait-elle selon vous ?

    Une dernière question si voulez bien :
    Je suis en M1 et mes choix pour cette année sont les suivant, j’étudie :

    En TD j’ai choisi :
    Semestre 7, droit des affaires + fiscalité entreprise + contrats spéciaux
    en options :
    – le droit des restructurations
    – le droit des marchés financiers et de la banque
    – le droit fiscal international

    Voici l’ensemble des matières à options que je pouvais choisir :

    Droit du travail 1
    Protection sociale et droit de la sécurité sociale 1
    Droit international privé 1
    Groupements à statut spécial
    Droit des restructurations des entreprises
    Droit de la banque et des marchés financiers
    Droit des assurances
    Principes de management
    Droit des transports
    Droit privé de l’environnement
    Droit fiscal international
    Droit du commerce international
    Droit des sûretés

    Semestre 8 :
    En TD, j’ai choisi : affaires ; fiscalité d’entreprise ; contrats civils,
    en options, j’ai choisi :
    – droit pénal des affaires
    – procédure fiscale
    – compta’ financière

    Voici l’ensemble des options que je pouvais choisir pour le S8 :
    Droit du travail 2
    Protection sociale et droit de la sécurité sociale 2
    Comptabilité financière
    Droit des marchés et contrats publics
    Procédures fiscales
    Droit pénal des affaires
    Propriété intellectuelle
    Procédures civiles d’exécution
    Droit de la concurrence
    Droit aérien et spatial
    Informatique (TD avec projets à rendre, inscription préalable obligatoire)

    Mes choix vous semblent-ils pertinents ?

    Merci pour votre aide,
    Mes salutations respectueuses,

    Josué

    1. Bonjour Josué,
      Je résume ainsi mon opinion sur les études qui préparent le mieux à ma profession :
      a) D’abord et avant tout une formation juridique solide sur les fondamentaux. Donc pas de prépa, pas d’école de commerce. La fac de droit. Et si vous estimez que vous pouvez faire autre chose en même temps, c’est que vous devriez approfondir.
      b) Ensuite, orienter cet enseignement de droit fondamental vers le droit fiscal, par les options puis le M2.
      c) Enfin compléter éventuellement cette formation par de la compta, de la gestion, du contentieux administratif.
      Vous êtes donc sur la bonne voie.
      Bon courage
      Dominique LAURANT

  103. Bonjour Monsieur Dominique ! J’ai egalement une preoccupation pour laquelle Je n’ai pas encore trouvé réponse..
    En effet, Je suis titulaire d’une Licence Professionnelle en Administration des Impôts.. Et j’aimerais vraiment continuer avec un Master 1 en Droit des Affaires puis un Master 2 en Droit Fiscal pour me spécialiser ensuite.. Pensez vous que celà puisse ainsi se faire ? Et que me conseilleriez vous ?
    Merci !

    1. Bonjour Lovett,
      Je ne connais pas les règles d’équivalence. Je vous conseille de vous renseigner auprès d’une faculté de droit.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  104. Bonjour,

    Pourriez vous m’éclairer sur les différences exactes qu’il peut y avoir entre un avocat fiscaliste et un juriste fiscaliste ?
    Mes salutations respectueuses.

    1. Bonjour Andrieux,
      Un juriste fiscaliste est quelqu’un qui a dû faire des études de droit en général et de droit fiscal en particulier. Il prétend donner des conseils dans cette matière. N’étant pas avocat, il ne peut le faire que dans certains cadres précis, par exemple comme salarié d’une banque. Juriste ou juriste fiscaliste n’est pas un titre reconnu.
      Un avocat fiscaliste est d’abord un avocat. Avocat est un titre reconnu par un diplôme spécifique. Un avocat peut vous conseiller et vous défendre en toute matières juridiques, comprenant aussi le droit fiscal. S’il se dit fiscaliste, c’est qu’il exerce principalement ou essentiellement son activité dans le droit fiscal. S’il est titulaire de la spécialité en droit fiscal, il s’agira d’un titre supplémentaire de reconnaissance de sa compétence, anciennement délivré par les barreaux, et maintenant par le CNB.

  105. Bonjour maître,

    Je suis actuellement étudiante en école de commerce et aimerai, à la rentrée prochaine, choisir la spécialisation « Expertise juridique et fiscale / Ingénierie du patrimoine ».
    J’aimerai par la suite continuer mes études pour devenir fiscaliste. Comment devrais-je m’y prendre ? Est-ce, selon vous, raisonnable ou trop ambitieux ?

    Merci.

    1. Bonjour Lahouta,
      Il faut s’entendre sur les mots. Un(e) fiscaliste est quelqu’un qui pratique le droit fiscal professionnellement ; il peut s’agir d’un avocat, mais aussi d’un salarié d’une grande société par exemple.
      Si vous souhaitez devenir fiscaliste dans une grande société, votre parcours en école de commerce est intéressant ; il faut le compléter d’études essentiellement fiscales.
      Si vous souhaitez devenir avocate fiscaliste (voire spécialisée), je vous recommande de reprendre des études de droit même s’il existe des passerelles vous permettant de passer le CAPA. Sinon, vous aurez toujours des lacunes fondamentales.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  106. Bonjour Maître,

    actuellement en Master 1 Droit des affaires internationales, j’envisage de devenir avocat fiscaliste.
    Posons le postulat que je ne sois pas pris en Master 2 Droit fiscal d’excellence.
    Est-il mieux pour moi de faire un nouveau Master 1 « Droit fiscal » pour enchaîner sur le Master 2 Droit fiscal ou bien de faire un Master 2 Droit des affaires, au risque de ne pas me spécialiser ?

    Je vous remercie de votre attention.

    1. Bonjour Julien,

      Je vous conseille de ne pas perdre un an. La différence d’acquisition de connaissances en droit fiscal entre un M2 de droit des affaires et un M2 de droit fiscal n’est pas déterminante. La différence se fera surtout sur vos stages en cabinets. Vous appendrez plus en droit fiscal en six mois en cabinet que dans un M2.

      Bon courage,

      Dominique Laurant

  107. Bonjour Maître,

    Fiscaliste est un métier qui me passionne pour son côté pluridisciplinaire, mais quelques informations m’échappent. En effet, certains affirment que le métier ne peut s’exercer qu’avec l’obtention d’un M2 en droit fiscal, pour d’autres, le métier est accessible avec un master en finance (gestion…) sans la formation juridique. Quel est selon vous la particularité et l’avantage de ces deux exemples que j’ai cité ci-dessus ? Si on ne passe pas par le diplôme d’avocat, peut-on prétendre au titre de fiscaliste ? Ceci nous handicape-t-il sur le marché du travail ? et enfin, quel serait selon vous le parcours « idéal » ?
    Merci d’avance
    Cordialement

    1. Bonjour Inès,
      Fiscaliste n’est pas un titre. C’est simplement l’appellation de quelqu’un qui pratique le droit fiscal, avocat ou non. Pratiquer une matière juridique sans être avocat est possible, particulièrement en entreprise. Pratiquer le droit fiscal sans être titulaire d’un M2 de droit fiscal est possible aussi. Toutefois, je vous recommande chaudement une solide formation juridique que vous ne pourrez acquérir qu’en fac de droit. C’est à mes yeux la seule approche sérieuse.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  108. Bonjour Maître,

    en tant qu’étudiant en Master 1, quelles perspectives d’avenir envisageriez-vous avant de passer le Barreau pour devenir le plus efficacement avocat fiscaliste :

    – deux Master 2 (droit des affaires et droit fiscal)
    – un Master 2 droit fiscal suivi d’un LLM
    – un Master 2 droit fiscal suivi d’un MS (type Ecole de commerce)
    – tout simplement un seul Master 2 droit fiscal

    Je vous remercie d’avance pour votre réponse
    Cordialement.

    1. Bonjour Julien,
      La réponse à votre question dépend du type d’exercice professionnel que vous envisagez.
      Si vous souhaitez travailler dans un grand cabinet, vous serez rapidement un « manager » autant qu’un avocat. Un passage par une école de commerce, même pour un MS, est dès lors un atout.
      De même, si vous intervenez souvent en anglais (c’est le cas en conseil, mais pas en contentieux), un LLM est encore un atout.
      Mais si vous vous orientez vers un exercice en petit cabinet, pour défendre vos clients contre l’administration fiscale française, je vous conseille de vous limiter au M2 de droit fiscal et de privilégier l’expérience. Un M2 supplémentaire en droit des affaires est un atout, mais vous fait « perdre » un an.
      Bon courage,

      Dominique Laurant

    2. Bonjour Maître,

      L’été dernier, lors de mon stage de master 2 réalisé dans un cabinet d’avocats généraliste, j’ai eu l’occasion d’être confrontée à une problématique d’ordre fiscale qui m a beaucoup passionnée. Ce stage m’a réellement convaincue de vouloir devenir avocate et a attisé ma curiosité envers le droit fiscal. Pour l’année scolaire 2015-2016, j’ai donc décidé d effectuer un stage en droit fiscal parallèlement a ma préparation du crfpa. J’ai trouvé un stage pour une durée de 6 au sein du département fiscal d’un gros cabinet d’avocats et je suis depuis lors absolument passionnée par cette matière.

      Cependant, une question se pose aujourd’hui pour moi. J’ai réalisé un master 1 et 2 de droit privé plutôt généralistes et j’ai peur que cela me soit reproché par de potentiels futurs recruteurs.
      Des lors, dans l’hypothèse ou j’obtiens le crfpa en septembre prochain (ce que j’espère !), plusieurs options s’offre a moi pour le PPI :
      – effectuer un stage dans un cabinet d’expertise comptable
      – effectuer un stage a l’administration fiscale
      – réaliser un master 2 de droit fiscal

      Mon maître de stage considère que ce n’est pas un problème le faitque je n’ai pas effectué de master 2 en droit fiscal et me propose de trouver mon ppi lui même. Je me plais bien plus dans le monde professionnel que sur les bancs de la fac et je suis réticente a faire un second master 2 malgré mon intérêt pour la matière. Que me conseillez vous ?

      Pour info :
      Matières étudiées en Master 1 : entreprises en difficultés, droit des sûretés, droit bancaire, contrats internationaux, régimes matrimoniaux, successions et libéralités, droit comptable et comptabilité privée, propriété industrielle, voies d’exécution.
      Matières étudiées en master 2 : contentieux social, contentieux économique, contentieux civil, droit des contrats, droit de la responsabilité, droit européen, libertés fondamentales, mode alternatif de règlement des conflits.

      Je passerai l’épreuve de droit fiscal des entreprises a l’examen du crfpa. Une bonne note a cette épreuve sera t’il suffisant pour convaincre de mon niveau un recruteur ?

      1. Bonjour Julie,
        Le M2 de droit fiscal est surtout important pour décrocher l’entretien d’embauche dans un cabinet.
        Mais la réalité, vue par un professionnel, c’est qu’un jeune avocat sortant d’un M2 de droit fiscal ne sait que très peu de choses du droit fiscal. Le problème est de trouver un bon juriste, avec une mentalité d’avocat, l’envie de pratiquer le droit fiscal, et qui maîtrise la règle de trois. C’est assez rare. Alors M2 de droit fiscal ou pas, c’est secondaire.
        Je partage donc l’avis de votre maître de stage.
        Bon courage,
        Dominique Laurant

  109. Bonjour Maître,

    Tout d’abord je tiens à vous remercier pour votre blog qui est très instructif !
    Je me permets de vous contacter dans le but d’avoir certaines informations:
    Actuellement en 3ème année de droit je doute énormément quant au choix du master. J’aimerais candidater pour un master « Fiscal Parcours Fiscalité appliquée » cependant je ne sais pas quelles sont les débouchées professionnelles hormis le métier d’avocat fiscaliste. Qu’est ce qu’un « simple fiscaliste » ?
    Ne sachant pas ce que m’apportera ce master si je n’enchaîne pas avec un CAPA, je me pose la question de savoir si je ne devrais pas tenter un master CCA (comptabilité contrôle et audit).
    Quel est selon vous le master qui m’ouvrira davantage de portes dans le monde du travail (tant au niveau du salaire qu’au niveau des postes) ?
    En choisissant le master CCA j’ai peur de « gâcher » ma licence…

    Je vous remercie d’avance pour votre aide.

    1. Bonjour Sylvie,
      Le master CCA vous oriente a priori vers les métiers de l’audit et de l’expertise comptable, en cabinet ou en entreprise, mais pas au métier d’avocat ; des compétences en audit et compta sont susceptibles d’intéresser toutes les entreprises. Un master Fiscal Parcours fiscalité appliquée vous oriente clairement vers le droit fiscal. Vous pouvez ensuite entrer au CFPA pour devenir avocate, ou vous orienter vers le métier de fiscaliste d’entreprise.
      Votre manière de poser votre question de démontre pas une claire vocation pour le métier d’avocat.
      Bon courage,
      Dominique LAURANT

  110. Bonjour Maître,

    Je sais que votre blog est consacré à la profession d’avocat fiscaliste, je me permets cependant de vous poser quelques questions concernant le métier de juriste fiscaliste d’entreprise.
    Pensez vous que c’est un métier intéressant (au niveau salaire) ? Je me fais une image assez négative de ce métier et notamment à cause de certains de mes professeurs de fac pour qui le juriste d’entreprise se fait souvent marcher sur les pieds et a un salaire modeste… Je me dis qu’il vaut mieux me diriger vers les métiers de l’expertise comptable. Qu’en pensez-vous ?

    Merci pour votre aide,
    Mes salutations respectueuses.

    1. Bonjour Chris,
      Votre question en contient plusieurs.
      a) Le métier de juriste ou fiscaliste d’entreprise est à mes yeux moins intéressant que le métier d’avocat (fiscaliste ou pas). Le problème est que le droit est souvent perçu en France comme une contrainte pour les entreprises.
      b) Un juriste ou fiscaliste d’entreprise peut toutefois avoir une très bonne rémunération, notamment dans un grand groupe.
      c) Pour les experts-comptables, je ne sais pas.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  111. Bonjour,
    Je souhaiterais m’orienter vers cette profession. Titulaire d’un Master 2 Droit des affaires, j’hésite à poursuivre vers un Master 2 Comptabilité, Contrôle & Audit ou par un nouveau Master 2 Droit fiscal. Mon Master 2 Droit des affaires étant déjà à dominante fiscale (malgré son nom), un Master 2 Droit fiscal semble très répétitif. Néanmoins, les offres d’emploi demandent à chaque fois un « Master 2 Droit fiscal »… Que me conseillerez-vous?
    Je vous remercie.

    1. Bonjour Julie,
      Dans votre situation, le plus important est de commencer à travailler dans le droit fiscal. Que vous soyez avocate ou pas, personne ne fera sérieusement de différence entre un M2 droit des affaires à dominante fiscale et un M2 de droit fiscal. En revanche, on regardera votre expérience dans la spécialité. Il n’y a donc pas à hésiter : cherchez du travail (ou un stage) en droit fiscal.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  112. Très cher maître,
    L’ambition de devenir avocat minier m’a poussé de venir poursuivre mes études. je fais licence 3, droit public actuellement à Reims. En effet, je voudrais l’être car mon pays ( la Guinée-Conakry) détient les plus grandes réserves mondiales de bauxite et tant d’autres ressources minières. Malheureusement j’ai constaté qu’il n’y a aucun avocat spécialisé dans le domaine minier, tout de même il y’ a un avocat fiscaliste qui assure la défense de la plupart des entreprises minières.
    J’ai appris qu’il faut s’orienter en fiscalité pour devenir avocat minier. Pouvez vous me donner quelques précisions sur ces deux branches SVP.

  113. Bonsoir,

    Je suis en troisième année de droit et je me pose des questions sur mon orientation future. En effet, j’ai pu, au premier semestre de cette année universitaire, découvrir le droit fiscal et je dois dire que cela m’a passionné. Même si j’ai eu une très bonne note dans cette matière à l’examen final, je ne suis pas un étudiant particulièrement doué en droit en général. Je tourne autour de 11 de moyenne. J’ai donc toujours procédé par stratégie concernant mon futur choix de master, c’est pourquoi, et ce depuis ma deuxième année, j’ai choisi de faire un master en droit public. Seulement voilà, moi qui ai toujours fuit le droit privé en général, et le droit des affaires en particulier, et étant malgré tout très intéressé par la profession d’avocat fiscaliste, profession que je ne pensais pas si demandée, je n’ai pas pris le droit et fiscalité des société proposé dans ma fac au premier semestre, ni toutes les autres matières touchant au droit privé me focalisant en effet sur un parcours purement publiciste. Ma question est donc la suivante, un master de droit public peut-il conduire au métier d’avocat en droit fiscal ? Je me débrouille en droit public, et l’an prochain j’aurais des matières comme droit public des affaires, droit européen des affaires, droit international public économique, droit des collectivités territoriales, contentieux administratif, droit de l’urbanisme etc. Ce parcours est-il cohérent ? Je vous remercie par avance.

    Cordialement.

    1. Bonsoir,
      Vous avez le mérite d’une certaine modestie. Il n’est pas trop tard pour devenir avocat fiscaliste. Vous devrez évidemment combler vos lacunes en droit privé en général et en droit des sociétés en particulier. Il faudra nécessairement faire un M2 de droit fiscal. Et pour cela, il sera peut-être nécessaire de refaire un M1 de droit privé. Sinon, il faut savoir que l’essentiel du contentieux fiscal est un contentieux administratif. Une solide formation en droit administratif est donc un atout.

      Bon courage,
      Dominique Laurant

  114. Bonjour Maitre,

    Je voulais vous demander, que pensez-vous du double Master 1 et Master 2 Droit des affaires et fiscalité de l’Université Panthéon Sorbonne en partenariat avec HEC qui délivre elle-même son diplôme de Grande Ecole, pour devenir avocate fiscaliste ?

    Cdlt,

    Céline

  115. Bonjour Maître,

    Actuellement en L2 de droit, je suis confronté à un dilemme dans mes spécialités à venir pour la L3 :

    – L3 « Administration publique » : avec comme matières fondamentales les droits des libertés fondamentales, budgétaire, administratif (contentieux), fiscal, Economie publique et politiques économiques, Problèmes politiques et sociaux contemporains et Institutions sociales et politiques sociales. Avec comme options le droit des affaires (droits commercial général et des sociétés), mais également les droits du travail, international public et privé, et administratif (actes et contrats).

    – L3 « Entreprise » : avec comme matières fondamentales les droits des affaires (sociétés), civil (contrats spéciaux). Avec options le droit fiscal, les procédures civile et pénales, droit du travail, droit international, droit administratif (actes et contrats, droit du marché intérieur et droit des libertés fondamentales.

    – L3 « Droit public » : avec comme matières fondamentales les droits administratif (actes, contrats et contentieux), des libertés fondamentales, international public/privé, du marché intérieur. Et en options les droits budgétaires, fiscal, civil (contrats spéciaux), des affaires (sociétés) et du travail.

    J’avoue ne pas savoir vers quelle filière me diriger. Selon vous, y en a t’il une qui sort du lot par rapport aux autres, ou qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ?

    Je vous remercie par avance pour l’éclairage que vous pourrez m’apporter !

    1. Cher maître,

      D’abord je tiens à vous féliciter pour ce blog, qui est très éclairant.

      Je suis actuellement étudiante en L3 parcours droit privé à l’université de Montpellier. J’ai découvert les Finances Publiques et le droit fiscal en général, lors d’un stage au centre des finances publiques de ma ville. Cette expérience m’a donné l’envie de me tourner vers la fiscalité (avocat fiscaliste ou juriste, mon choix n’est pas encore arrêté). C’est donc naturellement que j’ai pris les matières « finances publiques » et « droit fiscal » en L2, mais également « comptabilité », « contrats spéciaux » et « droit de la concurrence » en L3.

      Souhaitant définitivement me tourner vers le droit fiscal, je me pose néanmoins certaines questions pour mon orientation en master.

      Premièrement, je suis une élève que l’on peut qualifier de moyenne. J’ai toujours valider mes années autours de 10.5 de moyenne. Seul mes notes en droit fiscal et en finances publiques étaient bonnes (18 pour le premier, 15 pour le second). Mais, cette validation très moyenne de mes années de licence n’est-elle pas un frein pour me tourner vers la fiscalité ?

      Aussi concernant mon choix de master, me conseillez vous de me diriger vers un master qui en M1 comme en M2 est spécialisé en droit fiscal ? Je compte postuler pour ce genre de master, mais dans l’hypothèse où ma candidature n’est pas retenue, est-il judicieux de faire un master I « droit de l’entreprise », puis de poursuivre avec un master II « droit et fiscalité des personnes et de l’entreprise » ?

      Merci de l’attention que vous porterez à ces questions !

      Bien à vous

      1. Bonjour Mathilde,
        Vous devez faire le plus possible de droit fiscal à la fac, mais sans imaginer que vous y apprenez grand chose pour autant. Alors relativisez un peu le problème. Le plus important dans votre situation est de faire des stages en droit fiscal dans différentes structures.
        Bon courage,
        Dominique Laurant

  116. Maître,

    Je passe actuellement le CRFPA à Aix en Provence. J’ai un M1 droit des affaires. Si je réussis le CRFPA, je souhaiterai faire mon PPI avec le m2 fiscalité personnelle et du patrimoine. http://www.master-fiscalite-personnelle-patrimoine.univ-cezanne.fr/presentation-du-master-prof.html
    Je ne sais pas si c’est porteur, c’est à dire si il y a des débouchés avec cette pratique du droit fiscal, j’attends pas là l’exercice du droit fiscal des particuliers et des dirigeants, mais pas le droit fiscal des sociétés.
    J’ai bien conscience de la grande difficulté qu’éprouve les avocats à exercer leur métier au vu de la concurrence, surtout en province.
    Pourtant, il me semble que cela est un peu différence pour les fiscalités.. vu que ce n’est pas l’une des matières de prédilection des étudiants en droit, mais je ne sais pas si le droit fiscal des particuliers est aussi porteur que le droit fiscal des sociétés.

    Vous remerciant par avance pour votre aide,

    1. Bonjour Sonia,
      Limiter votre expertise et votre pratique professionnelle à la fiscalité des personnes physiques n’est pas réaliste. Les fiscalités des sociétés et des personnes physiques sont trop imbriquées pour pouvoir en négliger une partie. Dans un deuxième temps, lorsque vous aurez compris et assimilé l’ensemble du droit fiscal, vous pourrez, par exemple dans un gros cabinet, vous orienter plus particulièrement vers la fiscalité personnelle.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  117. Bonjour,

    J’ai un master gestion de patrimoine (M2 école de commerce) et la profession d’avocat fiscaliste m’intéresse. Quel processus me conseillez-vous de suivre?

    Je vous remercie d’avance de votre implication.

    Bien à vous.

  118. Maître,

    Je suis actuellement étudiante en L2 droit. J’envisage de m’orienter vers une L3 Droit PUBLC (durant laquelle j’approfondirai mes connaissances en droit fiscal et procédures fiscales) puis un M1 droit des affaires.
    Le fait de jongler entre droit public et droit privé est-il cohérent?

    Merci par avance pour votre réponse,

    Future avocate fiscaliste

    1. Bonjour,
      Faire à la fois du droit privé et du droit public est plutôt un atout pour votre futur métier : le droit fiscal est officiellement du droit public, mais l’analyse des situations des clients nécessite surtout des connaissances de droit privé. C’est au niveau de l’accès en M2 que se posera peut être un problème de spécialisation pour vous : serez-vous prise en M2 de fiscalité avec une L3 de droit public ?
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  119. bonjour maitre!
    je vis dans un milieu où le métier d’avocat fiscaliste est méconnu or, je suis licencié en droit des affaires et, mon désir le plus ardent est de devenir un avocat fiscaliste.Donc, que dois-je faire ?

    1. Bonjour Alfred,
      Après une licence de droit des affaires, vous devez poursuivre par un M1 et un M2 en choisissant particulièrement les matières de droit fiscal et de comptabilité. Vous devez ensuite entrer à l’école d’avocat et faire des stages dans des cabinets de droit fiscal.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  120. Cher Maître,

    Nous vous sommes tous reconnaissants pour vos réponses qui nous éclairent.

    Je suis encore au début de mes études, cependant je souhaiterais savoir s’il existe des passerelles entre le diplôme de notaire et celui d’avocat fiscaliste.

    Je vous remercie pour vos précieux conseils.

    Bien à vous

    1. Bonjour,
      Il n’y a pas de diplôme d’avocat fiscaliste. Il y a le CAPA, puis il y a, éventuellement, le certificat de spécialisation en droit fiscal. Une formation initiale en droit notarial est excellente quoique incomplète pour se consacrer au droit fiscal. Vous devez donc passer par l’école d’avocat, sauf si vous avez exercé pendant un certain temps comme juriste (par exemple chez un notaire) ; il existe alors des passerelles. Renseignez-vous auprès de l’école d’avocat, ou au CNB.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  121. Bonjour maître,

    Pourriez vous m’expliquer la différence entre un juriste fiscaliste et un comptable fiscaliste ?

    Cordialement

    1. Bonjour Lara,
      La pratique du droit fiscal nécessite à la fois d’être un bon juriste et de saisir toutes les implications chiffrée de l’analyse de la règle de droit. Concernant la fiscalité des entreprises (soumises à l’obligation de tenir une comptabilité), fiscalité et comptabilité sont étroitement liées. Un parfait fiscaliste devrait parfaitement maîtriser tout le droit fiscal et le droit qui l’entoure, et toute la comptabilité aussi. La perfection n’étant pas de ce monde, un fiscaliste peut avoir une formation plus orientée vers le droit (ça me semble le plus important) ou vers la comptabilité. Un avocat fiscaliste est avant tout un avocat, donc un juriste.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  122. Bonjour,
    Petite question,
    Existe t-il une passerelle pour muter de la profession d’inspecteur vérificateur des impôts , à celle d’avocat fiscaliste, et quelles sont me spécialisations ou études permettant cette mutation.
    Bien cordialement.

    1. Bonjour,
      A ma connaissance, les inspecteurs de la DGFIP bénéficient de l’article 98 du décret du 27 novembre 1991, c’est-à-dire une passerelle à condition de justifier de 8 années d’exercice. A défaut, le droit commun s’applique. Vous aurez plus de détails sur le site du CNB.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

      1. Bonjour Maître
        Grand merci pour votre réponse ainsi que pour la communication du texte de référence.
        Bien cordialement.

  123. Bonjour,

    que conseillez-vous comme bibliographie pour un étudiant entrant en M2 de droit fiscal ? Quels sont les livres de référence, pas forcément des manuels de droit fiscal de type COZIAN mais des livres qui invitent à réfléchir sur les perspectives fiscales de nos sociétés.

    Cordialement.

    1. Bonjour Maurice,
      Il y a divers livres de politique ou d’économie sur la question. En livre de droit, il n’y a guère que Les grand principes de la fiscalité, toujours de Cozian. Vous pouvez aussi lire les rapports du Conseil des prélèvements obligatoires, ou ceux de l’administration sur le BOFIP.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  124. Bonjour,
    Diplômé d’une ESC option audit+diplôme supérieur de comptabilité et gestion (les deux niveau master) et actuellement en dernière année de stage dans un cabinet d’expertise comptable pour devenir expert comptable commissaire aux comptes, je me rends compte au fur et à mesure de mon expérience professionnelle que je suis plus intéressé par les problématiques fiscales et juridiques que comptables. Est-ce un plus d’obtenir le titre d’expert-comptable avant de m’orienter vers le métier d’avocat fiscaliste? Comment devenir avocat fiscaliste avec mon cursus?
    Merci par avance pour votre retour

    1. Bonjour Rémi,
      Votre formation initiale est évidemment un plus pour devenir avocat fiscaliste, et surtout pour conseiller ou défendre les entreprises. Si vous êtes proches de l’obtention du diplôme d’expertise comptable, ne vous en privez pas ; c’est une belle carte de visite.
      Mais vous allez devoir raccrocher la fac de droit par équivalence pour présenter l’examen du CRFPA, et si possible faire un M2 de droit fiscal.
      Sinon, vous pouvez aussi « sauter » le CAPA et entrer dans la profession par équivalence après un certain nombre d’années d’exercice d’une profession à dominante juridique. Renseignez-vous auprès du CNB.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  125. Maître,

    D’abord je tiens à vous féliciter pour ce blog, qui est très éclairant.

    Je serai à la rentrée prochaine en L3 parcours droit privé.
    Mon parcours est un peu atypique. J’ai d’abord obtenu un DUT Gestion des Entreprises et des Administrations avec l’option finance comptabilité. Cette formation est la petite sœur des Ecoles de commerce, car les mêmes matières y sont enseignées et le cadre d’études et très similaire, si ce n’est le même.
    Je me dirigeais donc doucement vers les écoles de commerce, mais j’ai voulu intégrer une licence de droit.
    Ainsi, avec un DUT en poche, j’ai pu intégrer directement une L2 de droit, sans passer par la L1. Pris de passion pour le droit, j’ai pris beaucoup de plaisir cette année, en L2, et j’ai obtenu mon année avec 14.5 de moyenne.
    Cependant, « les chiffres me manquent », et c’est pourquoi j’aimerai concilier mes études de droit avec la fiscalité (j’ai eu que quelques cours lors de mon DUT, mais assez pour me donner l’envie d’approfondir cette matière) en devenant avocat fiscaliste.
    Je me dirige donc naturellement vers un master droit fiscal, mais j’ai quelques questions à ce sujet.
    Tout d’abord, pour intégrer un cabinet prestigieux, faut-il, de préférence, avoir un master obtenu à Paris (Panthéon Assas, Sorbonne, Paris Dauphine,…) ?
    Ensuite, le côté international de cette matière m’attire beaucoup, donc ayant déjà fait un DUT GEA (qui se rapproche beaucoup d’une école de commerce) puis-je privilégier un M2 droit fiscal suivi d’un LLM au lieu d’un master droit fiscal suivi d’un MS (type école de commerce)? Dans ce cas, quand me conseillez vous de passer le CRFPA?
    Et pour finir, une fois embauché, quelle est la charge de travail d’un débutant? Est-il vraiment difficile de concilier vie privée et vie professionnelle ?

    Je vous remercie d’avance pour avoir pris le temps de lire mon commentaire,

    Bien cordialement,

    Nicolas

    1. Bonjour Nicolas,
      Bravo pour votre parcours.
      a) Les masters parisiens sont effectivement privilégiés par les cabinets « prestigieux ». Mais le profil général du candidat est plus important : cohérence du parcours, stages effectués…
      b) Le droit fiscal international commence nécessairement par du droit fiscal tout court. Il faut d’abord maîtriser le droit fiscal français (notamment dans son approche des situations internationales). Et ensuite l’articuler avec les conventions internationales de droit fiscal (et autres normes supra nationales). Dans ce cadre, un LLM n’a aucun sens. Il vous faut le CAPA, et un ou deux M2 de droit fiscal.
      c) La charge de travail d’un débutant dépend surtout du cabinet et de l’avocat lui-même.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  126. Bonjour,

    après un Master 1 Droit des Affaires, j’ai été admis au Master 2 « Droit Fiscal et Douanier » de l’Université de Cergy-Pontoise, un Master 2 en alternance.

    Que pensez-vous des Masters 2 Droit fiscal en alternance ? Est-ce bénéfique pour l’avenir ? Ou le déconseillez-vous ?

    NB: j’aimerai également savoir si votre cabinet accepte des apprentis fiscalistes qui entrent dans ce genre de Master 2 Droit fiscal en alternance.

    Bien cordialement,

    1. Bonjour Francis,
      Je ne connais pas ce M2 en particulier. Le principe de l’alternance me paraît très bien. Pour les stagiaires ou apprentis, tout est affaire de personne.
      Bon courage.
      Dominique Laurant

  127. Bonjour,

    Je suis actuellement en master de droit des affaires et fiscalité. J’en suis donc à ma 4ème année de droit mais le droit pur ne m’intéresse pas vraiment. En revanche, j’adore jongler avec les chiffres et la comptabilité me plaît bien donc je me suis orientée vers la fiscalité. Suite à plusieurs stages, je me pose pas mal de questions en ce moment pour mon orientation …
    – Pour faire du conseil fiscal aux entreprises, quelle branche choisir ? Expert-comptable ou avocat fiscaliste ?
    – Est-il possible de s’installer en tant qu’avocat fiscaliste dans un petit barreau et d’en vivre (au-delà du SMIC ?) ou totalement utopique ? (280.000 habitants dans un département rural et 51 avocats dont aucun fiscaliste pur et dur à ma connaissance …)

    Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire et de répondre à mes doutes,
    Respectueusement.

    1. Bonjour CMLV,
      Si le droit ne vous intéresse pas vraiment, vous ne serez jamais un bon avocat, fiscaliste ou pas. Vous devriez donc vous orienter vers l’expertise comptable. L’expert-comptable peut faire du conseil fiscal aux entreprises dont il prépare la comptabilité. Mais un bon conseil fiscal se fonde nécessairement sur une étude mot à mot des textes de droit fiscal, avant toute application chiffrée.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

    1. Bonjour,
      Un master CCA est sûrement un bon début. Il vous faut toutefois aussi un M2 de droit fiscal, puis devenir avocat.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  128. Cher Maître,
    J’ai effectué une L3 droit public pour intégrer le master 1 fiscalité publique de mon université. Mon dilemme est le suivant : j’adore tout ce qui relève de la fiscalité mais je suis allergique au droit des affaires. Pourrais-je malgré tout exercer ce métier au sein de ces machines de guerre que sont les cabinets anglo-saxons avec un master 2 fiscalité publique?
    Respectueusement,
    Sarah

    1. Bonjour Sarah,
      Une allergie au droit des affaires en général est en effet une maladie grave si vous souhaitez travailler dans un cabinet anglo-saxon. Il faut vous en soigner ou changer de perspective de carrière.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  129. Bonjour, maître,

    Je suis actuellement étudiante en droit, en 3ème année de Licence au mois de septembre.
    Je suis amenée à faire des choix et je vous avoue que je suis complètement perdue. Pourriez-vous m’aider?
    J’ai l’intention, bien entendu, de me spécialiser en droit fiscal et donc appronfondir mes connaissances en la matière dès la licence.

    J’ai donc choix entre :
    -droit civil des biens
    -droit des sociétés
    -droit du travail
    -droit judiciaire privé
    -droit des régimes matrimoniaux
    -droit maritime
    -procédure pénale
    -droit des sûretés

    Merci d’avance pour votre précieux conseil.

    Cordialement,

    1. Bonjour,
      Je ne sais pas combien de matières vous devez choisir dans votre liste. Je retiendrais l’ordre suivant : sociétés, procédure pénale, biens, régimes mat, sûretés, travail, DJP, maritime.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  130. Bonjour maître
    Les émoluments d’un avocat fiscaliste international sont-ils supérieurs à ceux d’un avocat fiscaliste « classique » ?

  131. Bonjour Maître,

    J’ai été admissible à plusieurs concours de la fonction publique (A et A+), mais pas admis. Après 3 ans de tentative je pense passer le barreau et voudrait me spécialiser en fiscalité, ayant découvert la matière il y a peu par une amie qui la suit. Je la trouve passionnante et bien loin des clichés que l’on véhicule à son encontre. Le problème et que j’ai déjà un Master 1 en public privé et un M2 en droit public, et que j’ai 29 ans. Pensez-vous qu’il soit toujours viable, à mon âge, de me spécialiser après l’examen d’entrée du CAPA, ou suis-je trop vieux pour intégrer de grands cabinets?

    Merci par avance pour vos précieux conseils

    1. Bonjour Charles,
      Effectivement, je ne crois pas que les grands cabinets apprécient votre type de parcours. Si vous êtes réellement déterminé, il vous reste le choix des petites structures, qu’il faudra néanmoins convaincre de votre compétence et de votre motivation !
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  132. Bonjour,

    Je voulais savoir, quand on est avocat d’affaires (international) est-on amené à avoir des « missions » à l’étranger? Si oui combien de temps? Semaines, mois? Quelle type de travail?

    Un grand merci pour votre réponse que j’espère le plus détaillée possible

    1. Bonjour Marie Poppie,
      Je suis spécialiste en droit fiscal et non avocat d’affaires. Autant que je puisse vous renseigner, un jeune avocat voyagera très peu à l’étranger. Un avocat confirmé pas tellement non plus d’ailleurs. Si vous souhaitez réellement voyager, vous devriez envisager par exemple de commencer dans un cabinet d’avocats international parisien, puis de vous rediriger vers la direction juridique d’un groupe international.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  133. Bonjour,

    A la suite d’une licence en droit, j’ai intégré le programme Grande Ecole d’une école de commerce.
    Mon école de commerce me propose en parallèle de mon master, de réaliser un MSc droit des affaires, fiscalité afin d’obtenir un double diplôme : Master In Management classique Grande Ecole + MSc.
    Cela est-il suffisant pour devenir juriste fiscaliste ou fiscaliste? Le fait que je n’ai pas de M1 en droit me bloque t-il?

    Cordialement

    1. Bonjour G Val,
      Votre formation ne saurait être bloquante. Les grands cabinets apprécient les formations Grande école de commerce. Les petits, moins. Si vous êtes déterminé quant à la profession d’avocat fiscaliste, je vous recommande quand même d’obtenir un M2 de droit fiscal.
      Bon courage
      Dominique Laurant

  134. Bonjour,

    La réforme du CRFPA n’inclut plus désormais le droit fiscal parmi les options choisies par les candidats ? Qu’en pensez vous ?
    Le métier d’avocat fiscaliste va-t-il perdurer sous sa forme actuelle ?
    En vous remerciant par avance pour votre éclairage et votre analyse.

    Louis

    1. Bonjour Louis,

      Je regrette évidemment que le droit fiscal ne soit plus une option au CRFPA. Je considère toutefois qu’il s’agit d’un épiphénomène : un jeune avocat ne sait de toutes manières que peu de choses en droit fiscal. Il n’existe à ce jour aucune formation réellement sérieuse, et le jeune avocat ne peut se former que dans un cabinet. Un bon avocat fiscaliste doit parfaitement maîtriser toutes les procédures fiscales (contrôles, précontentieux, contentieux), et bien connaître tous les impôts, toutes les normes supra-nationales ; il doit aussi maîtriser les situations juridiques sous-jacentes : droit des société, des contrats, des successions, des régimes matrimoniaux… Alors l’option au CRFPA …

      Dominique Laurant

  135. Bonjour,

    Je me permets de vous solliciter pour avoir votre avis concernant mon parcours.
    Je suis actuellement expert comptable stagiaire et souhaite aller au bous de ce cursus. Cependant, je suis littéralement passionné par la fiscalité et le contentieux. C’est pour cette raison que j’envisage de passer le Master 2 droit fiscal en formation continue de l’université de Toulouse, avec pour objectif à terme d’essayer le CRFPA.

    Que pensez-vous de ce type de formation? Et surtout, estimez-vous que j’aurai une chance de m’insérer facilement sur le marché du travail en tant qu’avocat fiscaliste junior, alors que j’aurai à peu près 32 ans?

    Merci par avance pour votre attention,

    Bien cordialement.

    1. Bonjour Monsieur,

      A coeur vaillant, rien d’impossible. Je crois que Jacques Vergès ne fut avocat qu’à 35 ans. Votre âge est évidemment un handicap, mais votre titre d’expert-comptable est au contraire un atout précieux !
      Bon courage,

      Dominique Laurant

  136. Bonjour
    Mon nom est Alpha je suis en Guinée,je suis actuellement titulaire d’une licence en droit des affaires, je veux faire un master à l’étranger et me spécialiser en droit fiscal, j’ai toujours aimé la fiscalité. Mais j’aimerais savoir s’il me faut faire le master en droit des affaires ou de me lancer directement pour un master en droit fiscal.
    Merci d’avance

    1. Bonjour Alpha,
      Je considère que l’enseignement du droit fiscal à la fac est généralement très superficiel. Pour travailler dans le droit fiscal, il vous faudra au moins un M2 de droit fiscal. Quant un un master à l’étranger, je n’en vois pas l’intérêt si vous souhaitez connaître le droit fiscal français.

      Bon courage,

      Dominique Laurant

  137. Bonjour Maître,

    Je suis actuellement en 3ème année de Licence de droit en parcours privé, et j’ai déjà un DUT Gestion des Entreprises et des Administrations option finance comptabilité en poche. Je souhaite devenir avocat fiscaliste et je lis régulièrement votre forum, qui est une véritable mine d’informations. J’avais déjà posté un message l’été dernier sur ce forum, auquel vous m’aviez répondu très rapidement et je vous en remercie.

    Aujourd’hui, je vise le Master Droit et fiscalité de l’entreprise à Aix-en-Provence, car en plus de sa très bonne réputation, le M2 peut s’effectuer en alternance. Que pensez vous d’un tel master ?
    Au regard du rythme très soutenu que propose ce master en apprentissage, pensez-vous qu’il convient de faire une année d’IEJ à l’issue du M2 pour passer l’examen d’entrée au CRFPA dans de meilleurs conditions ?
    Si oui, n’est-il pas préférable de faire un Master 2 « normal » pour avoir le temps de travailler l’examen d’entrée au CRFPA en même temps que les cours du Master et ainsi gagner une année ? Car bien que je comprenne l’énorme avantage de faire une année en alternance, je trouve que cela perd tout son sens de commencer à rentrer dans le monde professionnel pour ensuite retourner à la fac pendant un an, en plus des 18 mois de l’école d’avocat.

    Je vous remercie des éclaircissement que vous pourrez m’apporter.

    Bien cordialement,

    Nicolas

    1. Bonjour Nicolas,
      Je suis d’accord avec vous. Il n’y a pas de temps à perdre. L’enseignement en droit fiscal que vous recevrez en M2 est important, mais moins que l’entrée dans la vie active. C’est en cabinet que vous apprendrez le droit fiscal, en analysant les jurisprudences et les articles du CGI mot à mot pour rédiger votre consultation ou vos conclusions.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  138. Bonjour,

    selon vous: est-il possible de devenir fiscaliste après un M2 en Contentieux (Droit européen) ?
    Dois-je faire un autre M2 en droit fiscal ? ou alors passer par des formations complémentaires ? N’est-il pas possible de se spécialiser en fiscalité en passant le barreau ou pendant le stage judiciaire ?

    1. Bonjour Audrey,
      A coeur vaillant, rien n’est impossible. Je vous conseille toutefois, pour devenir fiscaliste, de faire au moins un M2 de droit fiscal. Sinon, vous aurez les plus grandes difficultés à vous faire embaucher.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  139. Bonjour,

    Je m’appelle Luc et je tenais a vous remercier pour votre site et l’information diffuser.
    J’ai 31 ans et je reviens en France apres avoir creer deux entreprises ( une au Mexique et une en France a 25 ans).

    J’aimerais me reconvertir dans le conseil pour entreprise et particulier d’optimisation fiscale (rien a voir avec mon experience de 10 ans de la secteur des energies renouvelables).
    J’imagine que mon Master en Ecole de commerce ne servant en rien, quelles seraient les voient que je pourrais emprunter?
    Integrer une fac pour suivre des cours de droits et passer le barreaux?
    Ya til des passerelles pour des personnes comme moi?

    Merci de votre attention

    Cordialement

    1. Bonjour Monsieur,
      J’ignore si votre Master d’école de commerce vous ouvre doit à une quelconque équivalence. En tout état de cause, pour faire du conseil fiscal sérieusement, vous devez au moins passer un M2 de droit fiscal.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  140. Bonjour,

    A la rentrée prochaine je vais commencer ma 3ème année de licence de droit. Je me suis, durant les 2 premières années de licence, spécialisée dans le droit pénal. Cependant, le droit fiscal nous a été enseigné pendant le second semestre de la seconde année et je souhaite maintenant me diriger vers une carrière en droit fiscal.
    Pensez-vous que ce changement de parcours me pénalisera durant mon cursus scolaire ?
    De plus, j’envisage un parcours en droit privé plutôt qu’en droit public, est-ce selon vous un choix correct ?

    Merci de votre réponse

    1. Bonjour Margot,
      Votre « pré-spécialisation » ne pose pas de problème à mes yeux. Il convient toutefois, maintenant, de retenir la maximum de de matières de droit fiscal, comptable, des sociétés, privé en général (même si le droit fiscal est officiellement une branche du droit public).
      Bon courage.
      Dominique Laurant

  141. Bonjour,

    Après un M1 en droit des affaires, j’ai obtenu un M2 en droit des sociétés. J’aimerais travailler en tant que juriste fiscaliste. Je me pose la question suivante : vaut-il mieux que j’effectue un autre M2 en droit des affaires et fiscalité ou est-il préférable de trouver un stage au sein d’une direction fiscale ?

    Merci pour votre réponse.

    Bien cordialement

    1. Bonjour Mélanie,
      Les deux évidemment ! Etant donné l’inflation de diplômes dans notre société, je ne peux que vous recommander de suivre un M2. Quant au stage, ça va sans dire.
      Bon courage.
      Dominique Laurant

  142. Madame, Monsieur,

    Je rentre en L3 l’année prochaine et je souhaite embrasser dans quelques années la profession d’avocat en droit fiscal. Seulement je m’interroge sur le parcours à suivre. Faut-il plutôt faire un master en droit public ou en droit privé ?
    Je vous remercie par avance

    1. Bonjour France,
      Même si le droit fiscal est officiellement une branche du droit public, ce sont les maîtrises de droit privé qui conduisent normalement aux M2 de droit fiscal. Je vous recommande donc une maîtrise de droit privé (quoique l’idéal serait les deux).
      Bon courage.
      Dominique Laurant

  143. Bonjour, merci pour votre article si pertinent !
    Pour mon cas particulier, j’ai obtenu un master 1 droit patrimonial, immobilier et notarial puis un master 2 droit de la banque et des opérations patrimoniales, j’exerce le métier de gestionnaire de patrimoine depuis 6 ans.
    Je suis actuellement en train de travailler sur mon projet de reconversion professionnelle pour devenir avocate fiscaliste.
    Je prends une année sans solde dès septembre pour préparer le capa.
    Puis je attendre l’entrée à l’école des avocats pour faire un master 2 droit fiscal (sachant que je n’ai pas fait de m1 droit des affaires?)
    Quelle serait la meilleure voie à suivre me concernant ?
    Je vous en remercie d’avance.
    Anne-Sophie

    1. Bonjour Anne-Sophie,
      Je pense que vous devez pouvoir suivre en parallèle l’école d’avocats et un M2 de droit fiscal. Le plus important me paraît de faire un stage en cabinet de droit fiscal.
      Bon courage.
      Dominique Laurant

  144. Bonjour, tout d’abord je tiens à vous remercier de tenir ce forum sur lequel vous avez aidé beaucoup de gens.
    Cependant je tiens à avoir un réel avis du cursus que je compte faire et non me contenter de lire de simples commentaires afin de m’assurer que je me dirige vers la bonne voie.
    Voilà, je rentre en terminale en septembre et je suis convaincu que le droit est ma vocation.
    Je compte tenter ma chance pour rentrer dans l’université Panthéon Assas Paris II pour ainsi effectuer une licence de droit, m’engager dans un master 1 droit mention droit des affaires et poursuivre sur un master 2 droit des affaires et fiscalité. Sont-ils les masters à effectuer pour devenir avocat fiscaliste ? Ci-dessous le lien sur les masters proposes par l’université :
    http://www.u-paris2.fr/fr/formations/offre-de-formation/masters
    Merci de me tenir informé sur une autre formation nécessaire à faire ou qu’il manque afin de suivre le meilleur parcours,
    Cordialement.

    1. Bonjour Emmanuel,
      Votre projet de parcours est une voie royale. Ajouter quelque chose serait prématuré pour un élève de terminale.
      Bon courage.
      Dominique Laurant

  145. Bonjour, je suis actuellement en Master 1 de Droit des Affaires et je suis très intéressée par le Droit Fiscal. Je dois choisir mes matières optionnelles pour ce 1er semestre et je ne sais vers quelle matière me tourner entre le Droit financier et le Droit International privé. Que me conseilleriez-vous de choisir?

    Merci encore pour toutes ces informations plus qu’utiles!

    1. Bonjour Adi Maë,
      Je réponds un peu tard à votre question. Dans l’optique d’une carrière dans le droit fiscal, le droit financier me semble un peu plus complémentaire que le droit international privé.
      Mais le plus important, outre le droit fiscal, est la comptabilité, le droit des affaires, droit des sociétés, contentieux administratif, droit privé en général…
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  146. Bonjour maître,

    J’ai une interrogation quant à mon parcours, et je n’ai pas trouvé réponse à ma question permis les celles déjà posées.
    Actuellement titulaire d’un m1 droit patrimonial, immobilier et notarial à aix, je rentre en m2 fiscalité personnelle et du patrimoine.
    Souhaitant m’orienter vers la gestion de patrimoine et la fiscalité du patrimoine, je souhaiterais savoir quel parcours m’est le plus adapté l’année prochaine (après l’obtention de mon m2) :
    -faire un an de stage pour me préparer à l’examen d’entrée du barreau
    -faire un master spécialisé impi (expert en gestion de patrimoine)
    Ma question est surtout celle de savoir si l’obtention du capa est nécessaire pour travailler dans un cabinet de gestion de patrimoine.
    Je vous remercie par avance de vos conseils.

    Cordialement,

    Mlle Stevens

    1. Bonjour Mademoiselle,
      Si vous souhaitez travailler dans la gestion de patrimoine, il n’est absolument pas utile de devenir avocat. Le master spécialisé me semble donc plus adapté.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  147. Salut !
    Je me prénomme Marthe je suis en classe de terminale A4 et après mon baccalauréat j’aimerais bien faire le droit fiscal mais je n’ai pas d’orientation

    1. Bonjour Marthe,
      Pour faire du droit fiscal, vous devez vous inscrire en fac de droit. Vous commencerez par un enseignement général du droit avant d’aborder spécifiquement le droit fiscal au plus tôt en troisième année.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  148. Bonjour. Je suis actuellement en Master 1 de management et de commerce international. On a beaucoup d’enseignements qui ont trait au commerce et qui touchent des aspects de droits relatifs à cette thématique. Cependant, moi je vois ce master plutôt comme un complément. Le problème est que, j’ai réellement eu conscience de la trajectoire professionnelle à suivre sur le tas, à savoir conseiller des entreprises françaises ou étrangères sur leur fiscalité en France. Du coup, là je suis en plein doute. Je me dis que mon master actuel me donne quelques leviers intéressants mais il reste tout de même modeste. Du coup, je me posais la question de savoir si je devrais repartir totalement à zéro ou s’il y a des possibilités de rattrapage ou de remise à niveau pour pouvoir avoir plus tard un Master en droit fiscal.
    Je me penche sur les manuels de droit fiscal depuis bientôt 6 mois, mais j’ignore si ça sera suffisant. Avez-vous un conseil pertinent à me délivrer? Merci.

    1. Bonjour Monsieur,
      Pour devenir avocat fiscaliste, il faut d’abord devenir avocat. Et pour cela il faut en pratique faire des études de droit. Même s’il peut exister des possibilités de « gagner du temps », vous aurez alors des lacunes dans l’approche juridique de la fiscalité… qui est la base du métier.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  149. Bonjour,

    Je suis actuellement en DCG, comment pourrais-je orienter mes études pour exercer ce métier ? Dois-je passer le DSCG pour ensuite me spécialiser ou est-ce possible dès l’obtention du DCG ?

    Merci !

    1. Bonjour Tracy,
      Vos études comptables sont un acquis certain pour le droit fiscal. Mais pour devenir avocat fiscaliste, il faut d’abord devenir avocat. Et pour cela, vous devrez passer l’école du barreau. Vous devez donc, en pratique, obtenir un M2 de droit (de préférence en droit fiscal évidemment), puis passer le barreau.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  150. Bonjour, je vais faire un master en droit privé l’année dernière mais je doute encore…j’aimerai savoir si l’on peut encore devenir avocat fiscaliste même si on a pas fait de master en droit fiscal

    1. Bonjour Isabelle,

      Il ne me paraît pas réaliste d’essayer de devenir avocat fiscaliste avec pour seul bagage théorique une maîtrise de droit privé.

      Bon courage.

      Dominique Laurant

  151. Bonjour!
    Jai une Maitrise de Gestion et un Master en Fiscalite et Droit des affaires…. Maintenant plus attire par les metiers du prix de transfert (specialisation tres imminente) , puis je devenir Avocat transfer pricing ? et comment?
    Merci

    1. Bonjour Eric,
      La pratique des prix de transfert, que ce soit en conseil ou en contentieux, n’est pas particulièrement complexe d’un point de vue juridique. La complexité de ce type d’affaire se situe dans l’analyse de gestion, et la comptabilité analytique, ainsi que la constitution d’un dossier clair et argumenté pour l’administration fiscale. Dans ce cadre, votre maîtrise de gestion est un très bon atout. Pour le reste, vous devez passer l’école du barreau et devenir avocat.

      Bon courage.

      Dominique Laurant

  152. bonjour,je suis une étudiante je sais que cela va vous paraitre bizarre mais je n’ai seulement que 12 ans et mon rêve ce serait de devenir avocate fiscaliste comme ma mère seulement je ne veut pas le dire pour savoir que dois je faire pour le devenir j’ai chercher sur plusieurs blog (quelle études je devrait faire…..) si vus voyer ce que je veut dire internet ne m’informe pas beaucoup sur ce métier ci je peux savoir quelques information cela serais très sympathique de votre part merci d’avance LILYA

    1. Bonjour Lilya,

      Pour devenir avocate fiscaliste, vous devez d’abord passer le bac, puis suivre des études de droit à la fac (au moins 5 ans) avant de passer un examen vous permettant d’entre à l’école de formation du barreau.

      Bon courage.

      Dominique Laurant

  153. Bonjour,

    Je suis actuellement en classe de Terminale ES et j’hésite entre une licence de droit anglo-américain à Cergy et une licence de droit pur à Paris I . J’aurais aimé savoir si cette licence à Cergy était adaptée pour poursuivre avec un master de droit fiscal ou droit des affaires à Paris I ou II ou s’il est préférable d’intégrer directement une licence de droit pur à Paris I ou II ?
    De plus, le niveau d’anglais acquis grâce à cette licence de droit anglo-américain peut-il être un plus ou n’a-t’il aucune importance pour la suite des études ?

    Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à mon interrogation, j’attends beaucoup de votre réponse.
    Antoine Legrand.

    1. Bonjour Antoine,

      Dans le but de devenir avocat en droit fiscal, pas d’hésitation : c’est la licence de droit de Paris I ou II que je recommande. Un bon niveau d’anglais est toujours appréciable, surtout dans les gros cabinets, et surtout en conseil (plus qu’en contentieux).

      Bon courage.

      Dominique Laurant

  154. Bonjour,

    Je suis en droit et sciences d’assas et j’hésite vraiment entre le droit des affaires internationales et le droit fiscal. Que faire?

    Que pensez-vous des écoles de commerce ou sciences po?.

    1. Bonjour Emily,

      Si vous souhaitez devenir avocat en droit fiscal, pas d’hésitation ! Choisissez le droit fiscal. Je mettrais une école de commerce ou sciences po en deuxième, et le droit des affaires internationales en dernier.

      Bon courage.

      Dominique Laurant

  155. Bonjour,
    Je suis étudiant en Master ll de spécialité fiscalité.
    Je souhaite écrire mon mémoire sur le recouvrement de créances fiscales.
    Que me conseillez-vous? Avez-vous des propositions de thèmes y relatives?
    Merci

    1. Bonjour Séverin,
      Votre sujet est très intéressant. Ce qui m’intéresse le plus, ce sont les situations plus ou moins exceptionnelles : quid en cas de dépôt de bilan du débiteur, ou de surendettement, en cas de réclamation contentieuse avec sursis de paiement, en cas de divorce, en cas de montants démesurés ?
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  156. Bonjour Maître,

    Je suis titulaire d’un M2 en fiscalité et prépare activement le CRFPA.

    Souhaitant exercer après le CAPA dans le département fiscalité d’un grand cabinet d’avocats d’affaires (Big Four ou autres), je souhaiterai avoir votre conseil sur la valorisation de l’expérience professionnelle dans cette perspective.

    Quelle est l’expérience la plus valorisante, avant d’avoir passé le CRFPA, entre :
    – 9 mois dans une direction fiscale en entreprise, et
    – 3 mois dans une direction fiscale en entreprise et 6 mois dans un grand cabinet d’avocats.

    Je vous remercie, Maître, pour votre réponse et vous prie d’agréer mes sentiments les plus distingués.

    1. Bonjour Thomas,
      Je ne crois pas qu’il y ait grande différence entre vos deux options de stage. Je pencherais plutôt pour votre deuxième solution.
      Bon courage,

      Dominique Laurant

  157. Bonjour Monsieur,
    Actuellement en fin de DCG, je me pose des questions quant à mon orientation. L’UE de droit fiscal en 2ème année m’a beaucoup plu, et j’aurai aimé faire un Master Droit des affaires mention fiscalité mais c’est impossible sans une licence de droit, et je ne me vois pas recommencer en 1ère année après 3 ans. De plus, le DSCG offre une UE droit fiscal également. Sans la prétention de vouloir devenir avocat fiscaliste à cause de mon manque flagrant en droit « traditionnel », j’aimerais savoir ce qui diffère principalement entre le métier d’avocat fiscaliste et celui de simple « conseiller » en cabinet d’expertise comptable par exemple.
    Dans le but de continuer tout de même la fiscalité, est-il préférable que je candidate en Master Fiscalité ou que je continue mon cursus logique (DCG-DSCG-DEC).
    Merci d’avance ainsi que pour toutes vos réponses précédentes qui aident beaucoup de monde.
    Bien cordialement,
    M. ORMANCEY

    1. Bonjour Monsieur,
      Je comprends que vous souhaitez pratiquer le droit fiscal sans devenir avocat. Dans ce cas, je vous conseille de devenir expert-comptable. Vous pourrez par la suite travailler en cabinet ou choisir l’entreprise, avec une « casquette » sérieuse. Rien ne vous empêchera, après l’obtention de votre diplôme (ou en même temps), de suivre un M2 de droit fiscal en plus.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  158. Bonjour,

    Bonne année pour commencer.😀
    Apres avoir obtenu un bachelor of law en Angleterre et ma licence de droit.
    J’aimerai devenir avocate (generaliste) mais le master fiscalité internationale de l’université Paris Assas m’attire beaucoup. Je ne sais pas si je souhaiterai devenir fiscaliste a l’avenir. Je suis actuellement en double master 1 droit international et master histoire parcours mondes comptemporains à Paris. J’ai découvert la fiscalité grace a un emploi que j’ai décroché au sein du ministère de l’economie et de la finance, j’etais agent administratif de la finance publique et j’aidais au quotidien les nons resident/etrangers en 🇫🇷 Apres avoir suivi une formation de 6 semaines et un stage de 10 mois. Cependant, ce n’ai pas si mauvais de completer son master par un diplome dans la finance par exemples tant que cela reste proche du metier que l’on souhaite exercer. Moi, j’aimerai continuer dans ce secteur et m’orienter vers un LLM en droit fiscal aux USA 🇺🇸 comme new york university ou georgetown university .Qu’en pensez-vous?.

    1. Bonjour Madame,
      Je pense qu’on ne peut pratiquer sérieusement le droit fiscal sans une formation solide et une véritable spécialisation. Cette matière est trop complexe pour la pratiquer autrement.
      Ainsi, si vous êtes française et vous destinez à travailler en France, un LLM de droit fiscal au USA ne peut être qu’un complément à un M2 de droit fiscal en France.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  159. Bonjour,

    J’aimerai candidates au M1 droit du patrimoine puis le M2 droit et fiscalité du patrimoine de l’Universite de Montpellier. J’ai vu que deux anciens sont devenus avocat fiscaliste.
    Vous pouvez me confirmer que ce master est un bon choix ? Enfin, un rapport difficile aux maths est vraiment rédhibitoire ?

    1. Bonjour,
      Dès lors que vous faites un M2 de droit fiscal, j’estime que son intitulé exact est secondaire par rapport à votre investissement personnel dans la matière.
      Mon appréciation sur la question des maths est la suivante : un fiscaliste n’a bien-sûr pas réellement besoin d’être mathématicien ; mais il doit absolument être parfaitement à l’aise avec la règle de trois, les chiffres et les quatre opérations en général. Je prends souvent l’exemple suivant : à la question « quel est le montant HT d’une facture de 1000€TTC ? » Si vous répondez 800, il faut renoncer immédiatement à ce métier.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  160. Bonjour,

    Je suis actuellement en Master 2 Conseil et Ingenierie Patrimoniale à l’IAE de Nantes.
    Après ce master j’aimerai me spécialiser dans l’étude de la fiscalité des successions.
    Quels seraient vos conseils car j’hésite entre un master notarié ou un master en droit fiscal?
    Merci pour vos conseils

    1. Bonjour Monsieur,
      Je pense que vous devriez en apprendre plus en fiscalité des successions dans un master de droit fiscal que dans un master de droit notarial (mais c’est l’inverse pour tous les autres aspects des successions).
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  161. Bonsoir à vous,
    je suis fonctionnaire de catégorie A mais n’ayant pas grand-chose à voir avec le droit fiscal. De mes études, on peut retenir que j’ai une licence de droit. Devenir avocat et en particulier en droit fiscal est un souhait récurrent. J’ai bien pris en compte vos préconisations. J’ai la question suivante: puis-je raisonnablement envisager de me reconvertir dans le domaine ou la concurrence des jeunes étudiants me disqualifie d’entrée.

    je vous remercie de votre réponse,

    1. Bonjour,
      Je ne connais pas suffisamment votre situation. Toutefois, je vous indique que la spécialité en droit fiscal est très peu choisie par les étudiants et les jeunes avocats (peut-être parce qu’ils sont fâchés avec les chiffres ?). Il y a donc assez peu de concurrence professionnelle. Ceci dit, la plupart des cabinets recherchent des collaborateurs plutôt jeunes, ou alors expérimentés.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  162. Bonjour Maître,
    J’imagine que je pose la question un peu tôt, toutefois mieux vaut la poser tôt que tard. Je suis en terminale scientifique et je souhaiterais m’engager dans les études de droit. Bien que n’étant pas un élève parfait, je tourne quand même autour de 15 de moyenne générale ainsi qu’en maths. J’ai la chance d’habiter une grande ville avec des universités qui proposent plusieurs masters très intéressants. Je ne suis pas faché avec les chiffres, en revanche je me suis précipité sur le problème et je suis (très bêtement) tombé dans le panneau… La solution et la méthode étaient pourtant plus ou moins évidentes. J’aimerais savoir si les problèmes de comptabilité, d’impôts, ou de taxes quand on s’oriente en droit fiscal impliquent certaines connaissances qu’on peut retrouver en terminale S. Par ailleurs, est-il rhédibitoire de venir d’une S et non pas d’une filière plus littéraire en faculté de droit?
    Merci de votre réponse.

    1. Cher Monsieur,
      Je vois avec plaisir que vous avez sérieusement lu mon vieux post…
      Le droit fiscal ne nécessite pas de véritable capacité en math selon l’appréciation qu’on peut en faire en terminale scientifique. Il faut maîtriser la règle de trois, ce qui était (de mon temps) au programme de 5ème. Donc, n’importe quelle terminale peut convenir.
      Bon courage pour la suite.
      Dominique Laurant

  163. bonsoir, je cherche une réponse à ceS questionS , svp; merci par avance:
    est il vrai qu ‘ un avocat fiscaliste qui ne plaide pas , ne porte pas la robe , n’est pas obligé d ‘ être inscrit au barreau ?
    ET SI , DANS L ‘ AFFIRMATIVE ,COMMENT ,SVP, PUIS JE SAVOIR QU IL EST REELEMENT AVOCAT FISCALISTE ?.
    MERCI PAR AVANCE

    1. Chère Madame,
      Un fiscaliste n’est pas forcément avocat, et un avocat n’est pas forcément fiscaliste. En revanche, un avocat fiscaliste est à la fois avocat et fiscaliste. En qualité d’avocat, il peut plaider, il doit porter la robe devant toute juridiction, et il est, évidemment, obligatoirement inscrit au barreau. Pour vérifier si une personne est bien avocat, il vous suffit de vérifier s’il est bien inscrit au barreau dont il relève, les annuaires des barreaux étant en ligne. Vous pourrez à cet occasion vérifier si l’avocat est ou non titulaire de la spécialité en droit fiscal.
      Salutations distinguées,
      Dominique Laurant

  164. Bonjour Monsieur, Je découvre votre article et je le trouve vraiment super.
    Je suis en licence 3 de droit et j’aimerais devenir avocate fiscaliste. Mon parcours est assez atypique. J’ai fait un Bts de finance comptabilité, ensuite un Bachelor de finance et un Master 1 Management et stratégies financières. J’ai travaillé 3 années en tant que comptable donc les bases en comptabilité et fiscalité je les ai. Je me tourne maintenant vers le droit afin de pouvoir passer min CAPA.
    J’aimerais beaucoup apprendre le métier dans un cabinet comme le votre donc si vous êtes à la recherche de stagiaire où pas 😊 mon e-mail c’est cunyemma@yahoo.com.
    Merci en tout cas de m’avoir éclairé avec votre article, j’espère en lire d’autres.

    1. Bonjour Madame,
      Je vous remercie pour vos compliments. Malheureusement nous ne prenons comme stagiaires que des futurs avocats à l’école du barreau.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

  165. Bonjour,

    étant actuellement en DSCG (en alternance dans un cabinet d’expertise compta), je souhaiterais à terme devenir avocat fiscaliste.
    En effet, vue sont 2 métiers différents mais bel et bien complémentaires.
    J’effectue des déclarations fiscales tous les mois et voudrait en faire ma spécialité. je ne veux pas non plus arrêter complètement la partie comptable mais seulement avoir une partie plus importante de droit.
    Auriez-vous des conseilles à me donner sur le parcours possible svp?

    en vous remerciant par avance.

    1. Bonjour,
      Si le fait des compléter des déclarations vous plaît, vous n’avez pas à devenir avocat. Le métier d’expert-comptable devrait vous satisfaire. Si vous souhaitez devenir avocat, je vous conseille en premier lieu de soigner votre orthographe. Il faudra ensuite suivre deux années d’études à l’école du barreau.
      Bon courage,
      Dominique Laurant

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